Implantés de longue date sur le continent, ces sociétés, hommes d’affaires ou consultants israéliens profitent de leurs entrées dans les cercles des pouvoirs locaux pour servir indirectement les intérêts de leur mère patrie. Voyage au cœur d’une diplomatie parallèle aussi florissante qu’opaque.
Début octobre, une délégation militaire soudanaise s’est rendue discrètement en Israël. Pendant deux jours, les officiers – parmi lesquels le lieutenant-général Mirghani Idris Suleiman, qui dirige les systèmes de l’industrie de défense de l’État – se sont entretenus avec leurs homologues israéliens. Une visite qui a fait polémique, car au Soudan, comme dans d’autres pays du continent, le rapprochement et la normalisation des relations avec l’État hébreu font débat.
Si Israël a ouvert sa première représentation diplomatique en Afrique en 1957, au Ghana, ses relations avec le continent se sont surtout développées ces dix dernières années sous l’impulsion de son ancien Premier ministre Benyamin Netanyahou (2009-2020). Sa politique africaine a toutefois oscillé entre volontarisme et hésitation.
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