Quand Albert Einstein se démarqua du sionisme
La réponse d'Einstein écrite le lendemain du massacre de Deir Yassine le 09 Avril 1948 commis par les organisations terroristes sionistes Irgoun et Lehi(254 innocentes victimes palestiniennes) le jour même où elle a été rapportée pour la première fois dans le New York Times, fût un comportement honorable resté dans les annales de l'histoire. Einstein et d'autres personnalités dénoncèrent ce massacre en le comparant aux massacres commis par les nazis. Après ce massacre, Einstein se démarqua du mouvement sioniste.
Lettre de protestation de dignitaires juifs parmi lesquels Albert Einstein et Hannah Arendt s'indignant du massacre et assimilant le mouvement politique de Menahem Begin au fascisme, New York Times, 4 décembre 1948.(Wikipédia)
Lettre d'Einstein du 10 Avril 1948
Traduction
M. Shepard Rifkin, Directeur exécutif
Amis Américains des Combattants pour la Liberté d’Israël
Cher Monsieur,
Lorsque une catastrophe réelle et finale nous surprendra en Palestine, les premiers responsables seront les Britanniques et les seconds seront les organisations terroristes nées de nos rangs.
Je ne veux voir personne qui soit associé à ces gens qui font fausse route et sont des criminels.
Sincèrement vôtre,
Albert Einstein
Source :
Réponse de Mohammed Grini : La réponse d'Einstein écrite le lendemain du massacre de Deir Yassine le 09 Avril 1948 commis par les organisations terroristes sionistes Irgoun et Lehi(254 innocentes victimes palestiniennes) le jour même où elle a été rapportée pour la première fois dans le New York ...
https://fr.quora.com
Les forces spéciales israéliennes Golani au Maroc
La délégation de 12 membres de la Brigade Golani, composée de combattants et de commandants hautement qualifiés, est partie dimanche pour le Maroc afin de participer à cette opportunité de formation collaborative.
Au cours des deux semaines à venir, les soldats de la Brigade Golani se concentreront sur une série de défis de combat divers. Ces défis engloberont les tactiques de guerre urbaine, perfectionnant leurs compétences dans la guerre asymétrique et les opérations souterraines spécialisées.
Soldats Golani lors de leur prestation de serment au Mur occidental. (crédit : BUREAU DU PORTE-PAROLE de Tsahal)
La formation se terminera par un exercice conjoint impliquant toutes les forces participantes, où elles consolideront leurs expériences de formation collective.
L'objectif principal de l'exercice "African Lion" est de renforcer les liens entre les nations participantes et de promouvoir l'apprentissage mutuel entre les armées étrangères. En s'engageant dans la plate-forme multinationale, Tsahal vise à renforcer les relations internationales et à renforcer la coopération dans le domaine de la défense et de la sécurité.
Traduit de l'anglais
Source :
A delegation of 12 soldiers and commanders from the Golani Brigade's elite unit in the IDF joined the "African Lion 2023" international exercise in Morocco on Sunday, according to the IDF Spokesperson's Unit. Led by the IDF Ground Forces, the exercise brought together approximately 18 countries and 8,000 soldiers from the United States Army, Morocco and Ghana.
https://www.jpost.com
L'histoire palestinienne ne commence pas avec la Nakba
Les Palestiniens et les Arabes ont été des agents actifs de la résistance contre le colonialisme et l’impérialisme bien avant la Nakba, et l’héritage de cette résistance anticoloniale se perpétue aujourd’hui.
Cette année marque les 75 ans de la Nakba, qui a vu plus de 500 villages palestiniens détruits et dépeuplés et jusqu’à un million de Palestiniens expulsés de force de leurs maisons.
Les Palestiniens du monde entier commémorent cette tragédie tous les ans, le 15 mai, avec la Journée de la Nakba. Bien que la Nakba soit commémorée souvent comme un événement historique, pour nous la Nakba n’a pas commencé ou pris fin en 1948 et elle ne se limite pas non plus aux limites géographiques de la Palestine historique.
En fait, les Palestiniens et les Arabes résistaient activement au colonialisme et à l’impérialisme avant la Nakba, et cette résistance anticoloniale se perpétue jusqu’à aujourd’hui.
La Nakba se poursuit et la résistance aussi
Chaque jour, nous pouvons constater que la Nakba n’a jamais pris fin. Le 2 mai 2023, Khader Adnan est tombé en martyr : il est mort en prison après 87 jours de grève de la faim.
Walid Daqqa, emprisonné depuis 1986, n’est pas libéré malgré la détérioration de son état de santé. Les prisonniers sont le symbole de notre lutte et leur emprisonnement perpétuel nous rappelle que la Nakba est toujours en cours.
Al-Araqeeb est un village bédouin du Naqab qui, au 3 avril 2023, avait été démoli et reconstruit 215 fois. La démolition des maisons et des villages palestiniens se poursuit encore aujourd’hui et nous rappelle que la Nakba est toujours en cours.
L’année 2023 a été la plus meurtrière pour les Palestiniens depuis 2006 – entre janvier et avril 2023, 95 Palestiniens ont été tués par le régime sioniste. Nos martyrs sont le cœur de notre lutte, ils continuent à offrir leur vie pour notre libération et nous rappellent que la Nakba est toujours en cours.
Tout comme la Nakba, la résistance palestinienne se poursuit : les grèves de la faim en prison sont une forme de résistance, tout comme la reconstruction d’un village 215 fois. En fait, la résistance palestinienne a commencé bien avant la Nakba.
En particulier, la révolution de 1936-1939 a marqué une rébellion populaire paysanne qui a bénéficié de la mobilisation, la confrontation et l’expérience de 15 ans de lutte contre le sionisme et le capitalisme colonial qui appauvrissaient, dépossédaient et prolétarisaient la paysannerie palestinienne, sous le mandat britannique.
Les révoltes ont été déclenchées par l’assassinat d’Izz Al-Din Al-Qassam, un imam syrien qui s’était installé en Palestine et était devenu l’un des leaders des rébellions populaires paysannes contre les Britanniques.
En fait, la première résistance armée organisée par Izz Al-Din Al-Qassam fut celle des fermiers de Jénine en 1935.
Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a pas de colonies de peuplement dans le triangle de Jénine (que le martyr Bassel Al-Araj appelle le « triangle de feu »), ce qui témoigne de la résistance continuelle de la région.
Leila Khalid, une éminente résistante palestinienne, affirme que [la Palestine fut perdue au profit des sionistes] non pas en 1948, comme les historiens voudraient nous le faire croire, mais entre 1936 et 1939.
Cela soulève une question essentielle : compte tenu de l’importance historique de la révolution de 1936-1939, pourquoi fait-on souvent commencer l’histoire de la Palestine à la Nakba ?
L’histoire palestinienne est tronquée
S’il est vrai que la Nakba dure toujours, il est également vrai que la Nakba (et la résistance contre elle) est antérieure à 1948 et ne se limite pas aux contours géographiques de la Palestine historique.
En commençant l’histoire palestinienne à la Nakba, on occulte la révolution arabe de 1936-1939 en Palestine et, du coup, on ne peut pas comprendre le but ultime du projet colonial de peuplement sioniste.
L’entité sioniste a été stratégiquement créée par l’impérialisme britannique pour combattre l’unité arabe et installer un avant-poste impérial occidental dans la région.
Malgré cela, la lutte de libération palestinienne a toujours été, et continue d’être, un facteur essentiel de l’unité arabe face aux tentatives impériales et sionistes de division. Si Izz Al-Din Al-Qassam en est un exemple, l’Armée de libération arabe de 1948, dirigée par Fawzi al-Qawuqji, né au Liban, en est un autre.
Aujourd’hui encore, il existe à Jénine un « cimetière des martyrs » où reposent 44 martyrs irakiens qui ont sacrifié leur vie pour la Palestine en 1948.
Plus récemment, en avril 2023, des roquettes ont été lancées depuis Gaza, le Liban et la Syrie en réponse aux attaques contre les fidèles palestiniens de la mosquée Al-Aqsa pendant le Ramadan.
Les sionistes ont besoin, pour leur survie, que les Arabes et plus spécifiquement les Palestiniens soient divisés, car il n’y a pas grand-chose d’autre qui lie les sionistes entre eux.
Nous ne pouvons pas limiter notre commémoration de la Nakba aux frontières géographiques de la Palestine historique, construites par la colonisation, car cela ne favorise pas l’unité de la lutte arabe antisioniste.
Commémoration par des étudiants palestiniens de la Nakba – le nettoyage ethnique de la Palestine par les milices sionistes en 1948 – à l’université de Tel-Aviv, Palestine de 1948 (Israël) – Photo : ActiveStills.org
Une autre raison pour laquelle le récit de l’histoire palestinienne commence souvent par la Nakba, est celle des classes sociales et de l’impérialisme. En effet, l’histoire palestinienne est trop souvent écrite par la bourgeoisie palestinienne, qui n’accorde que peu d’attention à ces deux questions.
Si la Nakba a frappé tous les Palestiniens, c’est la paysannerie et la classe ouvrière palestiniennes qui ont mené la révolution de 1936-1939, catalysée par la frustration de la paysannerie palestinienne à l’égard de la classe dirigeante qui n’avait pas tenu sa promesse de mettre fin à la domination coloniale britannique sur la Palestine.
La paysannerie et la classe ouvrière palestiniennes ont donc pris leur destin en main, ce qui a conduit à la révolution de 1936-1939. Cette révolution populaire est souvent rendue invisible dans l’histoire palestinienne par une focalisation étroite sur la Nakba, dépourvue de toute analyse de classe ou d’impérialisme.
Une troisième raison pour laquelle la Nakba est privilégiée dans la narration de l’histoire palestinienne est la dépolitisation de notre lutte. On a tendance à réduire la dépossession et l’oppression des Palestiniens à un moment historique unique qui nous est arrivé « à nous » et à nier notre capacité à changer notre réalité actuelle et à obtenir la libération de notre pays et le droit d’y revenir.
Alors que le Jour de la Nakba était une date de protestation depuis 1949 (au même titre que le jour de la terre, le jour de mai et le jour des prisonniers), il a pris de l’ampleur à la fin des années 1990 pour devenir la date centrale du calendrier palestinien.
C’est dû au fait que le Jour de la Nakba a été cérémonieusement officialisé par Yasser Arafat en 1998.
Plus récemment, les Nations unies ont annoncé que 2023 serait la première année où elles commémoreraient officiellement la Nakba palestinienne.
Suite de l'article ci-dessous :
Cette année marque les 75 ans de la Nakba, qui a vu plus de 500 villages palestiniens détruits et dépeuplés et jusqu'à un million de Palestiniens expulsés de force de leurs maisons. Les Palestiniens du monde entier commémorent cette tragédie tous les ans, le 15 mai, avec la Journée de la Nakba.
https://www.investigaction.net
Pour la Palestine
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La nouvelle campagne irlandaise anti-apartheid appelle l'Irlande à prendre des mesures contre l'apartheid israélien antipalestin
La nouvelle campagne irlandaise anti-apartheid pour la Palestine a appelé l'Irlande et la communauté internationale à reconnaître publiquement que l'État d'Israël commet le crime d'apartheid contre le peuple palestinien et à prendre des mesures concrètes pour mettre fin à ce crime contre l'humanité.
La coalition, composée de 18 organisations de la société civile, syndicats et experts universitaires déterminés à travailler en collaboration pour mettre fin à l'apartheid israélien contre les Palestiniens, a été lancée aujourd'hui à Dublin par la sénatrice indépendante Frances Black, militante de longue date pour les droits des Palestiniens.
Par le biais d'actions, de campagnes et d'initiatives de plaidoyer communes, le groupe s'est engagé à sensibiliser les membres du public irlandais et les représentants politiques à la situation des Palestiniens, et à renforcer le soutien politique en faveur de mesures efficaces de la part de l'Irlande et de la communauté internationale pour condamner les actions d'Israël et mettre fin à la crime d'apartheid contre les Palestiniens.
Selon le sénateur Black, Israël a, au fil des décennies, institué et construit un régime de discrimination raciale et d'oppression équivalant à l'apartheid contre les Palestiniens vivant entre le Jourdain et la mer Méditerranée, ainsi que contre les réfugiés palestiniens et ceux de la diaspora.
« L'apartheid est un crime contre l'humanité, reconnu par le droit international, notamment dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale et dans la Convention des Nations Unies contre l'apartheid. La nature de cette discrimination et de cette oppression institutionnalisées a été décrite en détail pendant des années par des organisations palestiniennes de défense des droits de l'homme et a été plus récemment identifiée et décrite par des organisations israéliennes et internationales de défense des droits de l'homme, ainsi que par des organes et des experts de l'ONU », a-t-elle déclaré.
S'exprimant lors du lancement de la coalition, qui a eu lieu à Merrion Square au « Tribute Head » - dévoilé en 1983 en l'honneur de Nelson Mandela pour son rôle de premier plan dans la lutte contre l'apartheid sud-africain - le sénateur Black a ajouté : « L'Irlande a une fierté l'histoire de la contestation de l'apartheid en Afrique du Sud et en Namibie. La coalition s'appuiera sur la riche veine d'activisme individuel, de plaidoyer public et d'action politique en Irlande dans les années 1980 qui a si bien réussi à attirer l'attention internationale sur la situation qui a finalement contribué à mettre fin au régime d'apartheid sud-africain.
« Dans un premier temps, nous demandons que le Dáil Éireann et le gouvernement irlandais reconnaissent publiquement que l'État d'Israël commet le crime d'apartheid contre le peuple palestinien. Deuxièmement, nous appelons le gouvernement irlandais à soutenir les efforts déployés aux Nations Unies pour rétablir le Comité spécial contre l'apartheid afin d'enquêter sur toutes les pratiques de discrimination et d'oppression systématiques censées constituer l'apartheid partout dans le monde, y compris dans le territoire palestinien occupé.
Le lancement de la Coalition irlandaise anti-apartheid, qui fait suite à la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien des Nations Unies, a été chaleureusement accueilli par la société civile palestinienne. Le Conseil des organisations palestiniennes des droits de l'homme (PHROC) a déclaré :
« Israël a créé un régime de discrimination raciale institutionnalisée contre le peuple palestinien entre le fleuve Jourdain et la mer Méditerranée. C'est un régime d'apartheid dont le but est de nier les droits fondamentaux du peuple palestinien, y compris des millions de réfugiés palestiniens. Son but est de nous fragmenter et de nous isoler, de nous emprisonner dans des enclaves semblables à des bantoustans, de voler nos richesses, de nous éloigner de notre patrie et de nier notre droit à l'autodétermination.
« Un nouveau mouvement mondial est en train d'émerger pour défier ces injustices. Nous félicitons l'Irlande d'être, une fois de plus, à l'avant-garde du mouvement pour mettre fin à l'apartheid, comme elle l'a fait dans le passé.
Le Réseau des organisations non gouvernementales
palestiniennes (PNGO) s'est également félicité de la mise en place de la nouvelle campagne anti-apartheid en Irlande. « Nous soutenons et approuvons pleinement le lancement de cette campagne qui sera bientôt rejointe par de nombreuses autres campagnes similaires dans le monde. Ce terrible régime d'apartheid continue d'étendre son contrôle sur notre peuple, nos terres et nos ressources. Comme la communauté internationale ne fait pas grand-chose pour aider, nous appelons maintenant les peuples des pays du monde entier à s'unir pour nous soutenir et à dire à leurs gouvernements qu'ils veulent que des mesures soient prises pour mettre fin au régime brutal d'apartheid et d'occupation d'Israël qui dure depuis des décennies.
Mary Manning, la première employée de Dunnes Stores à refuser de manipuler les fruits de l'apartheid sud-africain en juillet 1984, a déclaré : « Je soutiens pleinement le lancement de cette campagne anti-apartheid entre l'Irlande et la Palestine. J'espérais, après l'Afrique du Sud, que le monde en aurait fini avec l'apartheid. Malheureusement, et malheureusement, ce n'est pas le cas. L'apartheid n'était pas acceptable pour le peuple irlandais dans les années 1980 lorsque nous avons pris position et ce n'est pas acceptable pour eux en 2022. »
- La coalition comprend les membres suivants ;
Universitaires pour la Palestine
Action Aid Irlande
Afri (Action d'Irlande)
Amnesty International Irlande
Centre d'éducation mondiale
Comhlámh/Comhlámh Justice pour la Palestine
Action Gaza Irlande
Réseau mondial d'action juridique (GLAN)
Campagne de solidarité Irlande-Palestine
Congrès irlandais des syndicats (ICTU)
Conseil irlandais des libertés civiles
Juifs pour la Palestine
Kairos Irlande
Sadaka-l'Alliance Irlande-Palestine
SIPTU
TCD BDS
Syndicats Amis de la Palestine
Trócaire
- Grâce à leurs recherches juridiques et à la documentation des violations des droits de l'homme, il a été clairement établi depuis un certain nombre d'années par les organisations palestiniennes Al Haq et Badil qu'Israël commet le crime d'apartheid contre les Palestiniens. L'organisation israélienne des droits de l'homme B'Tselem est également parvenue à la conclusion que l'État d'Israël a imposé un régime de suprématie juive du Jourdain à la mer Méditerranée. L'ancien procureur général d'Israël, Michael Ben-Yair, écrivant dans The Journal a également reconnu que « c'est Israël qui prive en permanence des millions de Palestiniens de leurs droits civils et politiques. C'est l'apartheid israélien. Organisations internationales de défense des droits de l'homme respectées Amnistie et Human Rights Watch a également publié des rapports détaillés qui aboutissent aux mêmes conclusions. Le rapport du rapporteur spécial des Nations unies au Conseil des droits de l'homme des Nations unies en mars 2022 a ajouté au consensus croissant selon lequel Israël a établi une règle d'apartheid sur les Palestiniens. Son rapport fait suite à un précédent rapport publié par la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie occidentale (ESCWA) qui arrivait aux mêmes conclusions.
- Les trois critères reconnus pour le crime d'apartheid sont : i) un régime institutionnalisé d'oppression et de discrimination raciales systématiques ; ii) établi avec l'intention de maintenir la domination d'un groupe racial sur un autre ; et iii) qui consiste en des actes inhumains en tant que partie intégrante du régime.
(Traduit de l'anglais par Ahmed Miloud via Google)
Source :
The new Irish Anti-Apartheid Campaign for Palestine has called on Ireland and the international community to publicly recognise that the State of Israel is committing the crime of apartheid against the Palestinian people, and to take concrete measures to end this crime against humanity.
https://www.trocaire.org
Le 'mythe sioniste' démonté lentement mais sûrement
devant des dirigeants juifs américains et le 1er Ministre israélien, "l’IDF attend de recevoir l’ordre de repousser la frontière orientale d’Israël jusqu’à son tracé naturel, la rive du Jourdain."
En 1967 mon père faisait partie des généraux qui exigeaient que cet ordre leur fût donné, et de mener la guerre pour réaliser ce dessein. En 1967 les sionistes avaient toute la Palestine entre leurs mains et l’Etat unique était devenu réalité en Palestine: c’était l’état d’Israël.
Pendant tout ce temps, le contrôle du territoire n’était pas suffisant. Israël avait besoin de renforcer ses revendications sur le territoire, et donc tout signe de l’histoire et du patrimoine palestiniens devait disparaître.
Israël s’est embarqué dans une campagne pour détruire les monuments historiques et les cimetières palestiniens et tout ce qui pouvait rappeler leur riche histoire. Et à la place, Israël a élaboré le 'mythe sioniste' d’un lien direct entre l’Israël moderne et l’ancienne tribu des Hébreux, qui vivaient en Palestine il y a des milliers d’années.
En outre, l’existence des Palestiniens était considérée comme une menace pour Israël, notamment pour sa légitimité. Depuis sa création, Israël a adopté des lois qui rendent l’existence des Palestiniens illégale et impossible. En promulguant des lois et des politiques racistes, Israël a créé des limites à l’espace où les Palestiniens pouvaient vivre, travailler, et étudier, où ils pouvaient voyager, et a restreint la quantité d’eau qu’ils pouvaient obtenir et les terres qu’ils pouvaient cultiver.
Amnésie
Le monde – et l’Europe en particulier – doit avoir souffert d’amnésie, parce qu’il avait commercé avec la Palestine pendant des siècles. Pourtant, curieusement après la création d’Israël, la Palestine fut oubliée et délaissée et tout le monde adhéra au 'mythe sioniste'. La légitimité d’Israël et l’adhésion au mythe israélien prirent la forme d’une seconde religion, et personne n’osa s’en écarter de peur de s’attirer les foudres sionistes.
Quiconque s’écarte de la ligne sioniste est aussitôt taxé d’antisémitisme et banni, mais ceci n’est possible que parce qu’au lieu de riposter et de résister à l’intimidation sioniste, les gens courbent l’échine et se laissent intimider.
Soixante-quinze ans plus tard
Maintenant, 75 ans après cette décision fatidique des Nations-Unies, les tueries et la destruction se poursuivent. Israël se présente comme un «miracle» et une «histoire de réussite», mais c’est en réalité une histoire de vol et de dépossession. Israël prétend être l’histoire de la renaissance d’une nation, mais dans les faits c’est celle de la destruction d’une nation.
Il prétend avoir fait fleurir le désert quand, en fait, il a volé un pays florissant. Israël affirme avoir créé un refuge sûr. Mais, en réalité, il a mis au point un régime d’apartheid impitoyable dont la cruauté et l’efficacité dépasse tous les autres.
Si l’on revient sur les 75 dernières années, il est clair que les Nations-Unies (et en particulier des pays comme la Grande Bretagne, l’Allemagne et les Etats-Unis) sont coupables, et doivent être tenus responsables des terribles crimes qu’ils ont soutenus – et continuent de soutenir pleinement – contre le peuple palestinien.
Il nous faut examiner l’histoire de la Palestine pour apprécier son avenir potentiel. Le commerce, l’érudition, la culture, la religion, la philosophie, l’architecture faisaient tous partie de l’héritage de cette terre et de son peuple, de même que la tolérance.
Le chapitre actuel de la Palestine est marqué par la douleur, la souffrance et le racisme, qui espérons-le, se refermera bientôt. Avec de la chance, lorsque la Palestine sera libérée et son peuple libre de jouir de ses merveilles et pourra vivre libre, on se souviendra du chapitre intitulé «Israël» comme d’un chapitre court mais déplorable.
Miko Peled
Source :
75 ans de fabulation et de fausse légitimité israélienne 75 ans après la décision funeste de l'ONU de partager la Palestine, le carnage et l'oppression des Palestiniens par ceux qui prétendent représenter le peuple juif continuent - et tout laisse à penser que cela va empirer.
http://mcpalestine.canalblog.com
Le fossé des valeurs : Les élections en Israël devraient être un signal d'alarme pour l'Occident
Les valeurs partagées n’expliquent ni ne justifient la nature extraordinaire de la relation américano-israélienne, étant donné que les valeurs les plus importantes ne sont pas partagées.
La perspective de l’entrée de personnalités politiques ouvertement extrémistes dans un nouveau gouvernement israélien provoque la consternation de ceux qui, aux États-Unis, veulent préserver la relation extraordinairement privilégiée qu’Israël entretient avec les États-Unis. Les partis politiques israéliens qui attirent l’attention sont Religious Zionism et Jewish Power, qui se sont alliés lors des récentes élections en Israël pour former ce qui est maintenant le troisième bloc le plus important à la Knesset et le deuxième plus important dans le futur gouvernement que Benjamin Netanyahu est en train de former, dépassé seulement par le Likoud de Netanyahu.
Le leader du Religious Zionism, Bezalel Smotrich, s’est distingué par des positions telles que le fait d’applaudir les promoteurs immobiliers qui n’ont pas respecté l’égalité des chances dans la construction de maisons, de dire que « Dieu a ordonné aux Juifs de ne pas vendre de maisons aux Arabes » et de préconiser la ségrégation des maternités afin de séparer les femmes juives et arabes. Il a déclaré aux membres arabes de la Knesset : « Vous êtes ici par erreur, c’est une erreur que [David] Ben-Gourion n’ait pas fini le travail et ne vous ait pas jeté dehors en 1948. »
Le leader du Jewish Power, Itamar Ben-Gvir, est encore plus extrême que Smotrich, du moins dans ses méthodes si ce n’est dans sa substance. L’activité politique de Ben-Gvir a débuté avec Kach, le parti que le rabbin Meir Kahane a créé et qui a été dénoncé et étiqueté par plusieurs pays – y compris les États-Unis et Israël lui-même – comme un groupe terroriste. Ben-Gvir considère toujours Kahane comme son modèle et son héros politique. Jusqu’à récemment, Ben-Gvir affichait chez lui un portrait de Baruch Goldstein, le terroriste qui a tué vingt-neuf fidèles palestiniens et en a blessé 125 autres lors d’un massacre dans une mosquée d’Hébron en 1994. Ben-Gvir a été condamné pour incitation au terrorisme et au racisme et dans sa jeunesse, il a été exclu de l’armée israélienne en raison de son extrémisme.
Le Religious Zionism et le Jewish Power sont susceptibles de convertir leur force politique en quelque chose comme deux sièges ministériels pour chacun dans le nouveau gouvernement. Ben-Gvir veut le portefeuille de la Sécurité publique pour lui-même, et il y a de bonnes chances qu’il l’obtienne. Un équivalent aux États-Unis serait que quelqu’un qui a admiré et s’est associé à des terroristes, qui a affiché une haine flagrante envers une minorité ethnique et qui a été condamné pour des crimes liés au terrorisme et au racisme, devienne le secrétaire américain à la Sécurité intérieure.
Thomas Friedman, chroniqueur au New York Times, déplore le résultat des élections israéliennes et le rôle potentiel du Religious Zionism et du pouvoir juif, dans une chronique intitulée « L’Israël que nous connaissions a disparu ». Mais quel était exactement l’Israël que nous « connaissions » avant ces dernières élections ? Peut-être pouvons-nous prendre exemple sur certains Palestiniens qui, en dépit de tout ce qui est effrayant dans ce que représentent Smotrich et Ben-Gvir, ne voient guère de différence avec ce qu’ils connaissent déjà au quotidien en vivant sous la domination israélienne.
L’une des positions anti-palestiniennes extrêmes de Ben-Gvir, par exemple, est de préconiser une immunité générale pour les soldats israéliens qui tirent sur des Palestiniens. Mais cela ne représenterait aucun changement de facto par rapport au statu quo, dans lequel les soldats qui tuent des civils palestiniens innocents ne sont presque jamais punis, et ce n’est que lorsque la vidéo d’un incident devient publique qu’ils se font taper sur les doigts.
Ou prenez la question du logement, et la détermination de Smotrich à rendre aussi difficile que possible pour les Palestiniens de trouver un abri sur les terres contrôlées par Israël. Là encore, il n’y a pas de différence notable avec le statu quo, qui se caractérise régulièrement par des démolitions de maisons palestiniennes, des expulsions de Palestiniens de quartiers établis de longue date et la quasi-impossibilité pour les Palestiniens d’obtenir un permis de construire.
Les politiques et les attitudes sous-jacentes en Israël vont bien au-delà du Religious Zionism et du Jewish Power, même si ces partis et leurs dirigeants sont plus décomplexés que la plupart des gens à ce sujet. Leur rôle au sein du gouvernement n’est pas imposé à Netanyahou. Au contraire, Netanyahou, qui a déjà passé plus d’années que quiconque au poste de Premier ministre d’Israël, a activement négocié l’alliance entre le Religious Zionism et le Jewish Power dans le cadre de ses efforts pour former une coalition gagnante, et avait déjà formé des coalitions similaires avec les mêmes personnes et partis avant les élections précédentes.
Les attitudes en cause vont au-delà de l’élite politique et s’étendent à une grande partie de la population israélienne. Un sondage réalisé il y a six ans, par exemple, a montré que 48 % de tous les Juifs israéliens étaient d’accord avec l’affirmation « Les Arabes devraient être expulsés ou transférés d’Israël », tandis que 46 % n’étaient pas d’accord. Dans le même sondage, 79 % des Israéliens juifs ont déclaré que les Juifs devaient recevoir un « traitement préférentiel » en Israël.
En dépit de l’accent mis actuellement sur les résultats des dernières élections, l’enracinement en Israël d’attitudes et de politiques ethnoreligieuses extrêmes et intolérantes est une histoire longue et de grande envergure. Il n’y a pas de point unique où l’on pourrait dire que cette histoire a commencé. La première prise de pouvoir du Likoud, sous la direction de l’ancien chef du groupe terroriste Menachem Begin, en 1977, a été un point important du parcours. Il en va de même pour la conquête par Israël de la Cisjordanie et de Gaza lors de la guerre qu’il a déclenchée en 1967, qui a alimenté une sorte de nationalisme ouvrant une pente glissante vers les attitudes malveillantes et les politiques d’occupation d’aujourd’hui. Ou peut-être faut-il remonter aux premiers jours de l’État israélien, lorsque Ben-Gourion – bien qu’il n’ait pas « fini le travail » d’expulsion des Arabes palestiniens dans ce que les Palestiniens se rappellent comme la Nakba ou catastrophe – a reconnu ce que l’établissement d’un État juif signifiait pour les non-Juifs qui étaient là. « Il y a un fossé, et rien ne peut combler ce fossé, a déclaré Ben-Gourion. Nous, en tant que nation, voulons que ce pays soit le nôtre. Les Arabes, en tant que nation, veulent que ce pays soit le leur. »
Ceux qui se tordent les mains à propos du résultat des élections israéliennes et de ce que cela pourrait signifier pour les relations américano-israéliennes expriment un shibboleth de la classe politique américaine [Un schibboleth représente un signe de reconnaissance verbal, révèlant l’appartenance d’une personne à un groupe national, social, professionnel ou autre, NdT] à savoir que la relation est basée sur le fait d’avoir des « valeurs » en commun. « Les Américains se sont identifiés à Israël en raison de valeurs communes », affirment Dennis Ross et David Makovsky du Washington Institute for Near East Policy. Le porte-parole du département d’État, Ned Price, utilise un vocabulaire similaire en déclarant : « Ce qui rend cette relation si forte et ce qui l’a rendue si forte depuis l’indépendance d’Israël jusqu’à aujourd’hui, c’est que c’est une relation qui a toujours été basée sur nos intérêts communs, mais surtout sur nos valeurs communes. Et nous espérons que tous les responsables du gouvernement israélien continueront à partager les valeurs d’une société ouverte et démocratique, notamment la tolérance et le respect de tous dans la société civile, en particulier des groupes minoritaires. »
« Continuer à partager ? » Rien ne peut être plus fondamental dans les valeurs américaines – du moins celles dont les Américains devraient être fiers – que, comme les mots ultérieurs de Price le suggèrent, d’être une démocratie libre et complète avec des droits égaux pour tous, quelle que soit la race, la croyance ou l’ethnie. Et il est impossible qu’un État qui, par la loi, privilégie un groupe ethnoreligieux par rapport aux autres – et qui, dans la pratique, soumet ceux qui ne font pas partie du groupe privilégié à une oppression suffisamment systématique et envahissante pour que de nombreuses organisations de défense des droits humains documentent ce qu’elles décrivent à juste titre comme un apartheid – puisse légitimement dire qu’il partage et observe de telles valeurs.
Se réclamer de valeurs d’un shibboleth est un mantra où Israël se prétend « la seule démocratie du Moyen-Orient ». Mais aucun État qui refuse à près de cinq millions de personnes – environ un tiers de la population du pays qu’il dirige – d’avoir leur mot à dire dans le choix de leurs dirigeants n’est une démocratie.
Israël utilise des procédures démocratiques parmi les autres peuples sous sa domination, et pour les personnes qui ont pu voter lors des récentes élections en Israël, l’élection a été, selon toutes les indications, libre et équitable. C’est là que réside l’ironie : ceux qui, comme Ross et Makovsky, s’accrochent à cette utilisation des procédures démocratiques par une partie de la population pour affirmer qu’Israël partage des valeurs démocratiques, expriment en même temps un malaise quant aux résultats de l’utilisation de ces procédures. La leçon plus appropriée qu’ils devraient tirer est que des gens comme Smotrich et Ben-Gvir n’ont pas été propulsés dans la situation politique israélienne actuelle par une force aberrante. Ils arrivent au pouvoir parce que beaucoup d’Israéliens sont d’accord avec leurs messages et ont voté pour eux. Ils font désormais partie du courant dominant en Israël.
Les valeurs partagées n’expliquent ni ne justifient la nature extraordinaire de la relation américano-israélienne, étant donné que les valeurs les plus importantes ne sont pas partagées. Si le résultat des élections israéliennes doit apporter quelque chose de positif, ce sera peut-être une plus grande reconnaissance de cette vérité.
L’implication en matière de politique étrangère pour les États-Unis est qu’une relation extraordinaire devrait être remplacée par une relation ordinaire, avec tout ce que cela implique concernant les transferts de richesse vers un pays déjà riche, les vetos aux Nations Unies qui augmentent l’isolement des États-Unis, et d’autres manifestations de la relation extraordinaire. Une bonne politique réaliste nécessiterait toujours des relations étendues avec Israël en raison de son importance et de son influence dans la région, tout comme les États-Unis entretiennent également des relations étendues avec de nombreux autres États non démocratiques et avec lesquels ils ne partagent pas de valeurs fondamentales.
Paul Pillar a pris sa retraite en 2005 après une carrière de vingt-huit ans dans la communauté du renseignement américain, où son dernier poste était celui de responsable national du Renseignement pour le Proche-Orient et l’Asie du Sud. Auparavant, il avait occupé divers postes d’analyse et de direction, notamment en tant que chef d’unités analytiques à la CIA, couvrant certaines parties du Proche-Orient, du golfe Persique et de l’Asie du Sud. Le professeur Pillar a également servi au sein du National Intelligence Council en tant que l’un des premiers membres de son groupe analytique. Il est également rédacteur collaborateur de cette publication.
Traduit par les lecteurs du site Les-Crises
Source :
Les valeurs partagées n'expliquent ni ne justifient la nature extraordinaire de la relation américano-israélienne, étant donné que les valeurs les plus importantes ne sont pas partagées. Source : The National Interest, Paul R.

Rapport de l'ONU sur les graves violations israéliennes contre le peuple Palestinien
COMMUNIQUÉS DE PRESSE ORGANES DES NATIONS UNIES
EN DENONCANT LES VIOLATIONS GRAVES DES DROITS DU PEUPLE PALESTINIEN LE COMITE SPECIAL SUR LES PRATIQUES ISRAELIENNES JOUE UN ROLE INDISPENSABLE ESTIME LA PLUPART DES DELEGATIONS
Un État raciste et colonialiste ne peut pas être 'démocratique'
Ce sont ces types d’accusations que le camp Netanyahu a lancées au milieu des années 1990 qui ont conduit à l’assassinat du 1er ministre de l’époque, Yitzhak Rabin, pour avoir osé faire avancer un processus de négociation sans une majorité juive claire à la Knesset.
Le racisme grossier à l’égard des Palestiniens est aussi certain d’accompagner la saison électorale que le froid de l’hiver et la chaleur de l’été. Mais il y a une exception à la règle – si ou quand les Palestiniens trahissent leur conscience en échange de miettes de table; ces «bons Arabes» sont appréciés comme l’esclave domestique, Stephen Warren, dans le film Django Unchained de Quentin Tarantino.
La violence cruelle est également prévisible pendant la saison électorale, comme nous avons pu le constater par le passé. Dans une projection rituelle de machisme et de bravade, Israël a bombardé la bande de Gaza assiégée, envahi et réinvesti les villes palestiniennes et les camps de réfugiés en Cisjordanie occupée, tué et emprisonné des milliers de civils palestiniens, détruit d’innombrables maisons et terrorisé tout un peuple sous prétexte de combattre le terrorisme.
Et donc, un an après que les sous-fifres de Netanyahu lui ont succédé, leur gouvernement de coalition s’est avéré tout aussi mauvais, sinon pire. Naftali Bennett et Avigdor Lieberman, qui ont été par le passé les chefs de cabinet de Netanyahu, Gideon Sa’ar, qui a été son secrétaire de cabinet, et Yair Lapid et Benny Gantz, qui ont été ministres dans son cabinet, ont répété les crimes et les folies meurtrières de Netanyahu dans les territoires palestiniens occupés.
Les pommes ne tombent pas loin de l’arbre. Leur gouvernement a bombardé Gaza, réinvesti les villes de Cisjordanie, étendu les colonies illégales et bloqué toutes les voies vers un accord négocié.
Le «modéré» Gantz, qui s’est vanté d’avoir rasé des quartiers résidentiels entiers à Gaza lorsqu’il était chef d’état-major militaire, a remis ça en 2021, supervisant de nouvelles dévastations, cette fois en tant que ministre israélien de la Défense. Plus récemment, il a nommé un colon illégal comme nouveau chef d’état-major militaire.
Si c’est cela la modération, pourquoi ne pas voter directement pour les plus fascisants. Ce serait au moins plus limpide! Il n'est donc pas surprenant que «le prince des ténèbres et de la haine», Benjamin Netanyahu, remporte un 6è mandat de 1er ministre, malgré son inculpation pour abus de confiance, acceptation de pots-de-vin et fraude.
Y parvenant, Netanyahu est certain de former un «gouvernement d’immunité nationale» qui lui permettra d’éviter la prison. Son alliance avec des partis d’extrême-droite, comme Otzma Yehudit (force juive) d’Itamar Ben-Gvir, pourrait également tenter d’affaiblir la Cour suprême et le système judiciaire en les soumettant à sa majorité parlementaire.
L’ancien 1er ministre Ehud Barak [criminel notoire également–NdT] a récemment condamné "l’alliance impie entre Netanyahu et Ben-Gvir et les racistes messianiques" comme étant la "véritable menace pour l’État d’Israël", et a prédit que sa victoire pourrait ouvrir "une période de ténèbres". Cruel, peut-être, mais mérité…
Certes, Netanyahu a maintes fois critiqué Barak et pire encore. Dans la monstruosité autobiographique que «Bibi» vient de publier, le chef de file de la propagande démolit un grand nombre, sinon la plupart, de ses prédécesseurs, successeurs, anciens partenaires et interlocuteurs. Les 736 pages du livre sont pleines de mensonges, de demi-vérités et d’hyperboles, ainsi que de vanité, de suffisance et d’illusion, mais je laisserai ce sujet pour un autre jour.
Tel est l’état épouvantable de la «démocratie israélienne» aujourd’hui. Les fanatiques d’extrême-droite et les généraux sanguinaires dominent la majorité absolue des sièges du Parlement israélien et se disputent les sièges de la gauche, qui se réduit terriblement, telle une peau de chagrin. Plus Israël organise d’élections, moins il est 'démocratique' et plus il devient despotique envers les Palestiniens, hélas.
Source :
La puissance militaire et économique d'Israël sont des faits indéniables, mais sa démocratie tant vantée est une pure fiction Israël prétend être un État juif et démocratique. En fait, il n'est ni l'un ni l'autre. Il se vante d'être "l'État du peuple juif" partout, alors que moins de la moitié des juifs du monde vivent dans le pays.
http://mcpalestine.canalblog.com
Les sionistes dans l'histoire marocaine
Les sionistes dans l'histoire marocaine

Sir Moses Montefiore (un séfarade et un franc-maçon) beau-frère du célèbre Rothschild
Avant de continuer, j'insiste pour faire la déclaration suivante : À partir d'aujourd'hui, j'ai respecté tout le monde tout au long de ma vie et donc je fais partie de tout le monde, ce qui signifie que je n'ai aucune différence de race ni de religion. La seule loi en laquelle je crois est la loi de Dieu ainsi que la liberté et l'égalité pour tous sur cette terre. Cependant, à travers ma descendance, j'ai hérité d'un ancien problème très grave non résolu d'un groupe appelé"Les sages de Sion", les sionistes - soi-disant "Juifs"
Ce groupe ne nous a pas seulement causé beaucoup de tort - non, il a également causé beaucoup de tort à de nombreux croyants juifs, chrétiens et musulmans innocents ainsi qu'à divers autres croyants religieux à travers le monde. Ces Anciens Savants de Sion ont fait cela pour satisfaire leurs immenses ambitions de contrôler la richesse du monde entier dont ils ont besoin pour leur vie.
Nouvel ordre mondial
Aujourd'hui, vous êtes tous témoins de ce qui se passe en Israël, en Palestine, au Liban, en Irak, en Afghanistan et vous savez tous que la Syrie et l'Iran seront leurs prochaines cibles si vous - le peuple n'arrêtez pas cela. N'oubliez pas !
Première partie
Pour une meilleure compréhension de la situation, veuillez lire : La famille Corcos – une des nombreuses familles marchandes du Sultan Cf : Sidney S. Corcos, La famille Corcos : Espagne-Maroc-Jérusalem.
Avec l'aimable autorisation de M. Sidney S. Corcos, Jérusalem
La saga de la famille Corcos a commencé il y a mille ans en Espagne et elle est considérée comme l'une des plus anciennes familles juives séfarades. Dès le Xe siècle, on trouve les noms de Corcos, Carcosa et Carcause en Espagne. Selon la tradition familiale, la famille est originaire de la ville de Corcos (province de Valadolid en Castille (Espagne). Cette ville existe toujours mais lors de notre visite là-bas, aucune trace n'a été trouvée d'une présence juive. On sait qu'il y avait une famille par le nom de Carcosa en Catalogne aux XIIIe et XIVe siècles.Certains chercheurs supposent que le nom et la famille sont originaires de la ville de Carcassonne (sud de la France).
Le premier membre de la famille dont l'activité est connue est Abraham Corcos qui vécut en Castille dans la seconde moitié du XIIIe siècle et était réputé pour être un érudit distingué. Un de ses fils Salomon, habitant d'Avila, écrivit un commentaire sur un ouvrage d'astronomie appelé "Yesod olam" (Fondation du Monde) en 1332. Il fut l'élève du rabbin Yehuda Ben Asher.
Avec l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, la famille fut dispersée dans divers pays, dont le Portugal (Yehuda Ben Abraham Corcos) et l'Italie (David Corcos, fondateur de la branche italienne.) . À Rome, ils ont servi comme chefs de communauté, dayyanim et rabbins pendant de nombreuses générations. L'un des plus éminents était Solomon Corcos, nommé dayyan en 1620. Il était célèbre hors d'Italie comme un grand érudit, un juge accompli et un rabbin exceptionnel. L'un de ses descendants, Manoah Hizkiyahu Haim Corcos, était également un rabbin bien connu nommé en 1702. Parmi les personnalités intéressantes de la branche italienne figuraient Felix Corcos, un écrivain italien et Victor Matteo Corcos, un artiste bien connu de Livourne. Il a vécu et travaillé à Paris de 1880 à 1886 et ses peintures ont été exposées au Musée d'Art Moderne de Rome.
En France, Fernand Corcos s'est fait une réputation d'avocat et de sioniste dévoué qui a visité le Yishouv en Palestine dans les années vingt et trente. Il a donné des conférences sur le sujet et publié des livres tels que "Israël au pays de la Bible" (1923) sur sa visite en Palestine et ses rencontres avec les dirigeants du Yishouv, "Voyage à travers la Palestine juive" (1925) et "Sioniste en action" .
Les membres de la famille qui ont atteint l'Angleterre à partir de 1699 sont devenus des marchands prospères : Yehiel Corcos (décédé en 1733) et Joshua Ben Joseph Corcos. Les membres de la famille ont également prospéré dans le commerce international en Hollande à partir de 1666.
Pendant des générations, la famille est restée fidèle au judaïsme, et naturellement certains d'entre eux ont atteint la Terre Sainte. Joseph Corcos, qui a vécu dans la première moitié du XVIe siècle, était un talmudiste d'origine espagnole et a servi comme rabbin en Égypte et à Jérusalem. Il était l'un des principaux érudits de son temps et l'auteur d'un commentaire de la grande œuvre de Maïmonide Mishneh Torah, qui a été publiée pour la première fois en 1757 et bien plus tard (1958 et 1966) à Jérusalem. Son frère Isaac était également rabbin en Égypte et à Jérusalem.
D'autres membres de la famille ont atteint la Tunisie, l'Algérie et le Maroc. Ceux qui sont venus au Maroc ont fondé cette branche de la famille et ont été les plus prospères de toutes les branches. Ils ont profondément marqué l'histoire de la communauté juive marocaine. Pendant environ 500 ans, ils ont fait partie intégrante de l'histoire sociale, économique et politique du Maroc. C'est la branche à laquelle appartient ma propre famille et qui est décrite dans cet article.
L'arbre généalogique des Corcos remonte à l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492. Cela commence avec le rabbin Joshua Corcos (décédé après 1552), qui est venu à Fès et est devenu l'un des chefs spirituels de la communauté des "réfugiés". En 1540 et 1552, il fut l'un de ceux qui rédigèrent le « Règlement des Exilés de Castille » qui déterminait la vie sociale et religieuse de toute la communauté juive marocaine. Il a épousé Mira Even-Sumbal, fille d'un chef et rabbin bien connu, Nachman Even-Sumbal. Un autre membre de la famille, le rabbin Joseph Corcos, né à Fès dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, a été « appelé » à servir comme rabbin et chef de la communauté juive de Gibraltar. Il y publia un important ouvrage kabbaliste intitulé "Shi'ur Koma" (La stature de Dieu) (Livourne, l811), basé sur le Zohar. Abraham Corcos, également de Fès (décédé vers 1575),
Le premier descendant bien connu de Joshua Corcos était le fils de Yehuda (décédé à Tétouan en 1662) Mas'oud-Joshua (décédé à Safi en 1757), commentateur du Talmud, conseiller financier et banquier de la cour du sultan Moulay Ismail, l'un des les sultans marocains les plus importants. À la demande du sultan, il s'installe à Marrakech, où la famille joue un rôle important dans la communauté et l'économie de la ville. L'arrière-petit-fils de Mas'oud était un marchand prospère et le chef de la communauté juive de Marrakech (décédé à Marrakech en 1881). Un membre éminent de cette branche était Joshua Corcos (1832-1929) qui succéda à son père à la direction de la communauté juive de Marrakech. Comme lui, il fut banquier et conseiller financier prospère du dernier grand sultan du Maroc, avant la période du protectorat français. Moulay Hassan a tout fait pour maintenir le Maroc' son indépendance financière, contrairement à son fils, qui a ouvert le pays à l'Europe, réduisant ainsi la fonction traditionnelle des Juifs en tant que conseillers financiers. Josué bénéficie de la protection de trois sultans : Moulay Hassan, Moulay Abdel-Aziz et Moulay Hafid, et noue des liens avec la puissante famille El-Glaoui, très influente dans la région de Marrakech et en devient le conseiller financier.*Notre ajout : Lorsque Thami el Glaoui mourut en 1956, il laissa des comptes bancaires à Genève, Paris et Londres. Réf: Time Magazine
Joshua Corcos était une personnalité hors du commun, surnommé « le millionnaire du Mellach » en raison de son aide financière à la communauté. Il a maintenu une tenue vestimentaire modeste, était aimé et estimé par les juifs et les musulmans, et le jour de ses funérailles en 1929, toute activité à Marrakech a été interrompue et des milliers ont assisté aux funérailles. Marrakech a nommé une rue d'après la famille Corcos en reconnaissance de sa contribution à la ville depuis de nombreuses générations. Son fils Mordecai Corcos (Marrakech, 1885-1944) a hérité de son rôle de président de la communauté et de chef de l'entreprise familiale de 1930 à 1938, mais il lui manquait la personnalité et l'énergie de son père. Sa fille Freha Corcos (Marrakech, 1889-1974) a épousé Abraham Meyer Corcos (Marrakech, 1880-1961), qui appartenait à la branche castillane de la famille. Un de leurs enfants, Maurice Meyer (Marrakech, 1916) était actif dans les affaires de la communauté juive locale et un Mohel bien connu. Il a épousé une cousine, Lina Corcos (Mogador 1922) l'un des membres de la famille dans cette ville. Un autre fils de Mas'oud Joshua, Judah Corcos (décédé en 1753 à Safi) a continué comme conseiller financier du sultan et était également à la tête de la communauté juive de Marrakech et bien connu pour sa générosité envers la communauté. Le fils de Juda, Abraham (Marrakech 1730-Mogador 1797) était également chef de communauté et fondateur de Yeshivoth, et a été conseiller financier du sultan Moulay Muhamed Ben-Abdullah. Il a épousé sa cousine Reina Sumbal, sœur de Samuel qui était le conseiller et l'interprète du sultan. La plupart des descendants de cette branche ont immigré en France, où ils résident toujours. À la demande du sultan, Abraham a nommé l'un de ses neveux, Maimon Ben Yitzchak Corcos (d. Mogador 1799) pour représenter la famille dans le nouveau port de Mogador ou d'Essaouira. Il atteignit le port avec dix autres familles marchandes choisies par le sultan, pour la plupart juives. La décision du sultan a eu un grand impact sur l'histoire du Maroc, la communauté juive et la famille Corcos. Depuis l'époque des « marchands du sultan » (Tajjar al-Sultan), les membres de la famille Corcos vivent dans cette ville. Cette désignation a été donnée par les sultans marocains depuis le XVIe siècle à un petit groupe de commerçants sélectionnés - musulmans, chrétiens et surtout juifs, en vue de contrebalancer l'influence européenne sur l'économie marocaine. Les marchands du roi travaillaient à la fois comme commerçants indépendants et comme agents commerciaux pour le souverain, et géraient ses affaires fiscales dans le monde entier. On leur a accordé des privilèges étendus, tels que des prêts et des maisons faciles à obtenir, des bureaux et des magasins dans les districts gouvernementaux, et ils sont progressivement devenus indispensables au gouvernement. En 1799, Maimon Corcos mourut dans une épidémie de typhus dans la ville et ne laissa aucun descendant.
Son cousin Salomon Corcos, fils d'Abraham Corcos (Marrakech, 1730-Mogador 1797), se rendit à Mogador à la demande du sultan. En 1823, Salomon Corcos est nommé consul britannique à Marrakech et bien plus tard à Mogador, inaugurant ainsi une tradition familiale de représentation des grandes nations. Son lien étroit et personnel avec le sultan Moulay Abdarraham Hisham est illustré dans un certain nombre de lettres trouvées dans les archives familiales parmi des centaines de documents conservés par la famille Corcos depuis de nombreuses générations. Ils concernaient principalement les relations de Corcos avec la Cour et les relations judéo-musulmanes aux XVIIIe et XIXe siècles.
Ces archives sont un précieux héritage familial et une source très précieuse de l'histoire des Juifs de Mogador. A notre grand regret, la partie la plus ancienne de ces archives a été détruite lors d'un blitz à Londres pendant la Seconde Guerre mondiale après avoir été conservée pour la recherche. L'Institut Ben Zvi (Jérusalem) a publié des monographies de recherche de Michel Abitbol, basées sur ces archives : « La famille Corcos et l'histoire marocaine contemporaine » et « Les marchands du sultan et le développement économique au Maroc ». Mon père David Corcos, qui a hérité de la collection, a d'abord utilisé ces archives pour ses propres projets de recherche.
Salomon Corcos atteint Mogador en 1845 et rejoint son fils Abraham après avoir laissé la direction des affaires à Marrakech à son fils aîné Jacob Corcos (1813-1878). L'autorisation du Sultan se trouve dans un document daté du 4.7.1854, qui existe dans les archives familiales.*Notre ajout : Le Sultan Abderrahman confia à Solomon Corcos le 11 février 1846 une somme d'argent très importante à investir dans les terres chrétiennes. Cf. : David Corcos ; Études sur l'histoire des Juifs du Maroc, p. 47.* L'entreprise familiale a prospéré parallèlement au succès du nouveau port de Mogador, en grande partie grâce aux activités des marchands du sultan. Les jeunes frères Abraham et Jacob Corcos ont été envoyés par leur père en Angleterre pour recevoir une bonne éducation afin de pouvoir gérer l'entreprise familiale qui se développait à l'international.
Abraham a épousé Miriam Aflallo, également de la famille marchande d'un sultan. Jacob a épousé Massouda Hadida, fille de Meir Hadida, également homme d'affaires de Tétouan et cosmopolite. Ces liens matrimoniaux renforcèrent le statut des marchands.
Jacob était un homme d'apparence frappante. Lui et son frère ont fait quelque chose de remarquable lors d'une des épidémies de typhoïde qui ont frappé Mogador. Les musulmans qui ramassaient les cadavres emmenaient aussi les malades gisant dans les rues pour les enterrer, puisque leur salaire était calculé en fonction du nombre de personnes enterrées. Les frères Corcos ont fait don d'une grosse somme d'argent pour tenter de sauver les Juifs mourants.
Abraham Corcos (décédé à Mogador en 1883) était la principale personnalité de la famille. En 1862, il est nommé consul américain à Mogador. Il est réputé pour avoir rendu visite au président Abraham Lincoln, "qui l'a beaucoup impressionné". Suite à sa nomination, une dispute éclate avec le Mazhken et le Grand Vizir coupe les relations avec Abraham. Sa mère Massouda Lahmi-Corcos a écrit des lettres (maintenant dans les archives familiales) au sultan dans une tentative réussie de résoudre le différend. Il lui répondit ainsi : « Massouda, épouse de notre ami Shlomo Corcos. Soyez assuré que votre lettre m'est parvenue et que j'ai compris ce que vous avez écrit concernant vos deux fils Abraham et Jacob. Ils nous appartiennent et nous n'avons pas d'amis juifs plus chers qu'eux. Comment pouvons-nous les oublier ainsi que leur père Salomon qui était le plus cher de tous les juifs". Abraham en sultan" Le marchand de s était l'un des hommes les plus riches du Maroc et un marchand de premier plan, et a également été la personne la plus influente à l'étranger. Il nous a tous aimés et servis de toutes ses forces malgré son âge avancé. Les relations étroites d'Abraham avec le sultan Moulay Abderrahman lui confèrent un statut particulier et il est le fournisseur exclusif de tous les besoins de luxe (importés d'Angleterre) de la Cour. C'est Abraham qui a organisé la visite de Sir Moses Montefiore au Maroc en 1864, qui a créé beaucoup d'émotion. Le sultan le reçut en grande pompe et après sa visite, le sultan publia un arrêté assurant aux juifs l'égalité devant la loi. Les relations entre Abraham Corcos et Moses Montefiore étaient personnellement très étroites comme en témoignent plusieurs lettres trouvées dans les archives familiales. Lors de sa visite à Mogador, Montefiore était invité dans la maison d'Abraham. Abraham a également servi d'intermédiaire entre la Cour et les organisations juives en Europe et au Maroc. Il était considéré comme un homme aux opinions libérales, ce qui a renforcé son leadership.
Abraham et Jacob ont beaucoup fait pour la communauté juive, notamment en améliorant le niveau de vie, en agrandissant le Mellah, en construisant un hôpital juif et en aidant à l'ouverture d'une école de l'Alliance Israélite Universelle. Il a été nommé président de l'Alliance au Maroc et était connu non seulement pour sa générosité mais aussi pour sa modestie, son intégrité et sa foi profonde - des attributs qui caractérisaient de nombreux membres de la famille.
Son fils Meyer (Mogador 1847-1931) prit les fonctions de Consul américain et fut également nommé marchand du Sultan, mais il était plus connu comme écrivain, qui publia un livre, "Ben Meyer", imprimé à Jérusalem en 1912. , traitant des lois du Sabbat et de la Pâque. Lui et son frère Aaron (d. Mogador, 1883) n'ont laissé aucun descendant, mettant fin à l'une des branches importantes de la famille.
Les fonctions de « marchand du sultan » passèrent au neveu d'Abraham (fils de Jacob) Haim Corcos (Marrakech 1881-Mogador 1924) qui était mon arrière-grand-père. C'était un homme très orthodoxe dont l'intégrité et les manières agréables lui assuraient beaucoup d'honneur. « Il était le dernier représentant de la vieille école dans laquelle avaient grandi les enfants des familles juives aristocratiques », écrit son petit-fils David.
Le protectorat français sur le Maroc (1912) a modifié l'ordre politique et les conditions internationales qui avaient permis à un groupe limité de Juifs de remplir un rôle honorable dans l'histoire du Maroc. Ainsi prit fin le rôle particulier des marchands du sultan qui avaient apporté croissance et prospérité à Mogador et au Maroc. Les fils de Hayyim - mon grand-père Jacob Corcos (Mogador 1881-1951) Salomon (décédé à Manchester, 1923) et Mas'oud (Mogador 1884-Tanger 1936) ont suivi les traces de leur père et ont continué à s'engager dans le commerce local et international. En raison des changements politiques au Maroc, Shlomo et Mas'oud ont immigré en Angleterre. Là, ils ont ouvert une entreprise florissante, fondé M.Corcos & Co. et ont continué à entretenir des relations d'affaires étroites avec les membres de la famille à Mogador. Mas'oud' Le fils de Michael Corcos (Londres 1919-1997) était un médecin bien connu qui avait soigné des lépreux au Nigeria. Il a fait valoir à juste titre que la maladie n'était pas contagieuse (contrairement à l'opinion dominante) et avait donné des congés aux patients contrairement aux ordres de ses supérieurs. Cette histoire a suscité un débat public animé en Angleterre. Il s'est converti au christianisme et tous ses huit enfants sont chrétiens. Son frère David a fait ses études à Oxford et est avocat à Londres. Ses deux fils, Simon et Adam, et ses enfants Michael forment la branche anglaise de la famille Corcos. Il s'est converti au christianisme et tous ses huit enfants sont chrétiens. Son frère David a fait ses études à Oxford et est avocat à Londres. Ses deux fils, Simon et Adam, et ses enfants Michael forment la branche anglaise de la famille Corcos. Il s'est converti au christianisme et tous ses huit enfants sont chrétiens. Son frère David a fait ses études à Oxford et est avocat à Londres. Ses deux fils, Simon et Adam, et ses enfants Michael forment la branche anglaise de la famille Corcos.
En 1937, un drame a eu lieu dans cette famille. Le troisième frère Leslie a disparu en 1937 dans une tempête sur les Alpes suisses. Sa mère Gertrude Samuel (de la célèbre famille Samuel, son père était l'un des fondateurs de Shell Co. et Lord Maire de Londres en 1905) s'est jointe à la recherche de son fils mais a perdu la vie dans le processus.
Mon grand-père Jacob était le seul frère qui a choisi de continuer dans les affaires et d'être actif dans la communauté juive de Mogador. Il a épousé Hannah Abulafia (Mogador 1898-Jérusalem 1980), une dame aristocratique qui était connue pour sa grande générosité. Il y a une histoire sur un incident de Mogador dans lequel un mendiant lui a demandé l'aumône et comme elle n'avait pas d'argent dans son sac à main, elle a retiré une bague chère de son doigt et la lui a donnée. En 1960, elle a suivi son fils David lors de son alyah en Israël. Hannah Abulafia appartenait à la branche de Tibériade (Israël) de sa famille. Son grand-père, le rabbin Shmuel Joseph Abulafia (Tibériade 1854-Mogador 1920) descendait directement du rabbin Hayyim Abulafia ("L'Arbre de Vie"), qui a atteint Mogador avec son père de Tibériade et y a servi comme émissaire des œuvres caritatives juives.
Le fils du rabbin Shmuel Joseph (le père d'Hannah), Haim Yeheskiel Abulafia, (Livourne 1880-Mogador 1934) était également marchand à Mogador et en Angleterre. Il a épousé Mas'ouda de la famille Corcos qui descendait d'une branche Corcos que nous ne connaissons pas. Pour des raisons profondément religieuses, elle décide de faire son alyah par elle-même et s'installe à Tibériade, où réside la famille de son mari, et y est enterrée en 1953.
David Corcos (Mogador 1917-Jérusalem 1975), le fils de Jacob Corcos et Hannah Abulafia, était le fils unique parmi cinq enfants. Quand il est né, le Maroc était entre les traditions de l'ancien monde et le nouveau, écrit David dans son journal. Il a reçu une éducation qui combinait les valeurs familiales traditionnelles avec les valeurs juives et la culture occidentale. Ces influences l'ont amené à poursuivre dans la voie de ses ancêtres qui étaient les marchands du sultan. Il est devenu l'un des principaux commerçants d'Agadir et de toute la région du Souss à la fin des années 1940 et 1950, un haut fonctionnaire de la Chambre de commerce locale et l'un des fondateurs du Lions' Club local. C'était aussi un intellectuel qui aimait lire sur l'histoire de la communauté juive marocaine et sur la littérature française.
Lorsque le Maroc est devenu indépendant en 1956, les conditions économiques et politiques ont changé, entraînant désordre et crise économique. À ce moment-là (1959), David a décidé de partir en aliyah en Israël, contrairement à la plupart de la classe supérieure au Maroc (y compris sa propre famille), qui a émigré en France et au Canada. Il voulait que "ses enfants et petits-enfants restent juifs" et ne s'assimilent pas à la diaspora, comme cela s'était produit avec de nombreux membres de la jeune génération de sa famille. Quatre des sœurs de David ont immigré avec leurs familles nombreuses (Cabessa, Elhadad, Tapiero, Corcos) en France où leurs enfants ont prospéré dans les affaires et les professions libérales. L'alyah en Israël a en fait sauvé la famille du terrible tremblement de terre qui a détruit Agadir en 1960 et tué des milliers de personnes. En Israël, David a consacré son temps à la recherche et à l'écriture de l'histoire de la communauté juive d'Afrique du Nord en général et de la communauté juive marocaine en particulier. Sa grande curiosité et sa maîtrise des langues, sa vaste formation et surtout sa connaissance de première main de la communauté juive marocaine lui ont fourni les outils nécessaires pour s'engager dans ses projets de recherche, qui exprimeraient son rêve de présenter l'histoire juive marocaine sous un jour beaucoup plus positif. . En Israël, il ressent de la douleur face à la situation des juifs marocains et proteste par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans. La juiverie africaine en général et la juiverie marocaine en particulier. Sa grande curiosité et sa maîtrise des langues, sa vaste formation et surtout sa connaissance de première main de la communauté juive marocaine lui ont fourni les outils nécessaires pour s'engager dans ses projets de recherche, qui exprimeraient son rêve de présenter l'histoire juive marocaine sous un jour beaucoup plus positif. . En Israël, il ressent de la douleur face à la situation des juifs marocains et proteste par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans. La juiverie africaine en général et la juiverie marocaine en particulier. Sa grande curiosité et sa maîtrise des langues, sa vaste formation et surtout sa connaissance de première main de la communauté juive marocaine lui ont fourni les outils nécessaires pour s'engager dans ses projets de recherche, qui exprimeraient son rêve de présenter l'histoire juive marocaine sous un jour beaucoup plus positif. . En Israël, il ressent de la douleur face à la situation des juifs marocains et proteste par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans. sa vaste formation et surtout sa connaissance de première main de la communauté juive marocaine lui ont fourni les outils nécessaires pour s'engager dans ses projets de recherche, qui exprimeraient son rêve de présenter l'histoire juive marocaine sous un jour beaucoup plus positif. En Israël, il ressent de la douleur face à la situation des juifs marocains et proteste par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans. sa vaste formation et surtout sa connaissance de première main de la communauté juive marocaine lui ont fourni les outils nécessaires pour s'engager dans ses projets de recherche, qui exprimeraient son rêve de présenter l'histoire juive marocaine sous un jour beaucoup plus positif. En Israël, il ressent de la douleur face à la situation des juifs marocains et proteste par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans. il ressentait de la douleur face à la situation des juifs marocains et protestait par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans. il ressentait de la douleur face à la situation des juifs marocains et protestait par des articles et des pétitions contre l'attitude adoptée à leur égard, la discrimination et la méthode de leur absorption. Dans ses recherches, il a également fait bon usage de ses archives familiales et d'une vaste et riche bibliothèque qui appartenait en partie à la famille et en partie collectée par lui au fil des ans.
Les articles de David sur l'histoire juive marocaine comprenaient des recherches sur les noms des familles juives marocaines, la communauté de Mogador et d'Agadir, les coutumes et traditions, le Mellah et les relations judéo-arabes à différentes périodes. Il a contribué plus de 300 articles à l'Encyclopedia Judaica et a été rédacteur en chef de la section des Juifs du Maghreb, et a également contribué de nombreux articles à l'Encyclopédie hébraïque. Il était connu comme « le meilleur historien de la communauté juive marocaine » et considéré comme un pionnier de la recherche dans la communauté marocaine israélienne.
Il mourut prématurément en 1975 à Jérusalem alors qu'il travaillait sur une histoire du judaïsme marocain. Un chaleureux hommage lui est venu de son bon ami, le professeur Ashtor de l'Université hébraïque, qui a écrit entre autres : « C'était un grand gentleman et un ami »… Ceux qui l'accompagnaient lors de son dernier voyage voyaient devant leurs yeux les vicissitudes éternelles de Le destin juif et la continuité indomptable de la judéité.
C'est lui qui a reconstitué l'arbre généalogique de la famille Corcos et recherché son histoire. Il ressentait le besoin de préserver pour les générations futures l'histoire des familles liées à l'histoire judéo-marocaine. Son objectif était de restaurer la réputation de cette partie de la communauté juive et de sensibiliser le public à l'existence au Maroc d'une aristocratie juive qui avait joué un rôle important à la fois dans la vie juive et dans l'économie du pays. Reuven Mass a publié en 1976 un volume comprenant une sélection de ses articles, intitulé « Études sur l'histoire des Juifs du Maroc ». Il est devenu une aide précieuse pour les chercheurs dans ce domaine. David Corcos a épousé Georgette Afriat, la plus jeune des sept sœurs de Solomon Afriat, née à Mogador en 1922. Selon la tradition, la famille Afriat est d'une souche ancienne issue des descendants de la tribu d'Éphraïm qui ont atteint le Maroc après la destruction du Temple en 586 avant notre ère et ont fondé un royaume. Georgette est une descendante des « Nisrafim d'Oufrane », nom donné à 50 juifs dirigés par l'un de ses ancêtres, le rabbin Yehuda ben Naftali Afriat, qui a choisi l'enjeu de la conversion lorsque le chef d'un gang local nommé Bouhalassa a tenté de les convertir en Islam en 1775. Leurs cendres furent enterrées dans une fosse commune (toujours existante) et ils devinrent des « saints » après leur mort. Cette famille appartenait également aux marchands du sultan, atteignant Mogador depuis la région du Souss et a joué un rôle important dans le développement de Mogador. Pendant la Seconde Guerre mondiale, Georgette a travaillé au quartier général de l'armée américaine qui a débarqué à Casablanca en 1942 et a reçu une mention élogieuse du département américain de la guerre pour son service. En Israël, elle s'est impliquée dans l'émission française diffusée à l'étranger de Kol Israël et a ensuite été rédactrice aux éditions Keter.
C'est un fait généalogique intéressant que sa mère, Ruby Evelyne Corcos (Mogador 1885-Casablanca 1945) appartenait à la même branche de la famille Corcos, tout comme son mari David Corcos, mais la branche familiale s'est scindée vers 1650, leur mariage a donc fermé la cercle familial (voir arbre généalogique).
Un descendant de cette branche était Abraham Corcos (né en 1810 à Oran, Alger, décédé à Londres en 1895). Il était rabbin et a servi comme dayyan pendant de nombreuses années dans la synagogue espagnole et portugaise de Londres. Son fils Moïse Corcos était le grand-père de ma mère (Alger 1845-Mogador 1903). Deux fils lui naquirent avec sa première épouse Julia Brandon-Rodrigez (Londres), décédée en 1880. Yehuda Leon Corcos (Mogador 1868-Agadir 1946) fut l'un des derniers grands commerçants de Mogador. Il s'installe à Agadir, la ville voisine qui se développe et rivalise avec Mogador. Il fut l'un des fondateurs de la nouvelle ville et y servit d'agent exclusif pour la Lloyds' Insurance Co.
Son fils Ernest Moses Corcos (né à Mogador en 1904) a poursuivi sa tradition de bâtisseur de ville et a ensuite servi comme agent pour Lloyds. Il possédait la nationalité française et dans la Seconde Guerre mondiale a combattu avec les Forces françaises libres et a été décoré de la Légion d'honneur par le président de la France, de Gaulle. Il a été miraculeusement sauvé lorsque le tremblement de terre a détruit Agadir en 1960. Il y vit toujours et est le dernier descendant de Corcos au Maroc. Son fils unique Léon Robert est décédé prématurément en 1992, mais a laissé deux fils qui vivent en France.
Un autre fils de Yehuda Leon est Albert Corcos (Mogador 1909), qui a servi pendant de nombreuses années comme représentant de la Haute Commission des Nations Unies pour les réfugiés dans divers endroits du monde. Il a reçu une décoration du roi de Thaïlande en 1987 pour ses services exceptionnels à la population d'Indochine et en reconnaissance de son travail dans ce pays et de ses soins aux réfugiés du Cambodge, du Laos et du Vietnam.
Le deuxième fils (de Moïse) était Joseph Corcos (Mogador 1872-New York 1926) était un écrivain, historien et rabbin de congrégations espagnoles et portugaises. Il avait étudié le Talmud et l'hébreu auprès des rabbins de Mogador. Il fut envoyé à Salamanque (Espagne) pour poursuivre ses études et fut ordonné rabbin en Angleterre en 1893. Il fut nommé rabbin à Kingston, en Jamaïque et y servit jusqu'en 1903. Beaucoup plus tard, il servit à Curaçao et à New York et finalement il fut rabbin. de la congrégation de Montréal au Canada. Il a écrit des articles, traduit la loi juive et était poète. Il s'est marié deux fois, avec des filles des familles Abrahams et Henriques, des familles séfarades bien connues en Jamaïque. Il a fondé la branche américaine de la famille et ses descendants y vivent encore aujourd'hui. Certains d'entre eux sont ensuite venus en aliyah en Israël. L'une des personnalités de cette branche est Lucille (New York 1908-1972), peintre et illustratrice de livres bien connue aux États-Unis. Son fils Joel Levy Corcos était également peintre à New York et son fils David est directeur du Art Museum à Washington, DC
La deuxième épouse de Moïse était Stella Duran (New York 1858-Casablanca 1948). Son père était Abraham Duran et sa mère était Rebecca Montefiore (Londres 1831-1929) une nièce de Sir Moses Montefiore. Stella est venue à Mogador avec son mari en 1884. L'année suivante, elle a décidé de créer une école de langue anglaise pour les filles juives pauvres, afin de les sauver des missionnaires chrétiens. Le principal soutien de cette école est venu de l'Association anglo-juive, qui avait pour but d'aider l'éducation juive dans le monde et était dirigée à l'époque par le cousin de Stella, un philanthrope bien connu du nom de Claude Montefiore. Cette école a concouru avec succès avec l'Alliance School et cela a créé des tensions avec Stella Corcos. En 1900, 170 filles y étudiaient et son existence dans la ville de Mogador a favorisé la diffusion de la langue anglaise. Beaucoup ont commencé à parler anglais ou à l'entremêler avec le judéo-arabe et le français qu'ils parlaient. L'anglais était la première langue utilisée dans la maison de ma mère. La forte influence anglaise à Mogador est née des liens commerciaux avec l'Angleterre, des fréquentes visites des commerçants en Angleterre et des nombreux étrangers qui vivaient dans la ville, dont les consuls des grandes puissances. Ainsi, l'atmosphère internationale et l'assimilation à l'Occident étaient des caractéristiques particulières de la vie à Mogador. les fréquentes visites des commerçants en Angleterre et de nombreux étrangers qui vivaient dans la ville, dont les consuls des grandes puissances. Ainsi, l'atmosphère internationale et l'assimilation à l'Occident étaient des caractéristiques particulières de la vie à Mogador. les fréquentes visites des commerçants en Angleterre et de nombreux étrangers qui vivaient dans la ville, dont les consuls des grandes puissances. Ainsi, l'atmosphère internationale et l'assimilation à l'Occident étaient des caractéristiques particulières de la vie à Mogador.
Stella Corcos s'intéresse vivement à la vie des Juifs de Mogador et s'efforce d'améliorer leur condition dans le Mellah, devenu très surpeuplé. En 1898, elle demanda une audience avec le sultan et reçut étonnamment la permission de rencontrer le souverain pour présenter une pétition pour l'agrandissement du Mellah. Il était extraordinaire qu'une femme soit admise en présence du sultan à cette époque dans un pays musulman. Elle fit le long et fatigant voyage à cheval. Le sultan autorisa l'érection de 150 maisons hors des murs du Mellah.
L'événement est rapporté dans « la chronique juive » du 9 décembre 1898.
Les fils de Moïse et de Stella étaient des citoyens britanniques : Abraham (Bertie) (Mogador 1894-Casablanca 1943) a combattu pendant la première guerre mondiale en Turquie à Gallipoli.Il a été blessé et gravement gazé.Il est resté invalide et ne s'est jamais marié.. Nathanael (Montie ) Corcos (Mogador 1898-Agadir 1958) a fait ses études à Cambridge, il a rejoint la Royal Air Force pendant la Première Guerre mondiale, devenant le plus jeune pilote. Pendant la Seconde Guerre, il était commandant d'escadre. Dans les deux guerres, il a reçu des lettres de recommandation. Il a épousé Edna Nissim -Sassoon (Inde 1908-Londres 1988), la petite-fille de Sir David Sassoon, l'ancêtre du célèbre Sassoon de Bagdad. Leurs trois enfants vivent maintenant aux États-Unis (Audrey) et Angleterre (Basil et Nigel).
L'une des filles de Stellas, Florence Corcos (Mogador 1892-Jérusalem 1971) était enseignante dans l'école de sa mère. Elle était une militante sioniste à Casablanca et avait l'habitude d'organiser une manifestation d'une seule femme au consulat britannique peu de temps avant l'indépendance d'Israël. Elle a fait don de tout son argent et des terrains qu'elle possédait à Kol Israel Haverim et au Keren Kayemet. Elle a ensuite immigré à Israël et enterré au Mont des Oliviers à Jérusalem.
L'événement qui a réuni les deux branches de la famille Mogador Corcos est le mariage de David Corcos et Georgette Afriat. Leurs enfants : Sidney (Agadir 1949), (l'auteur de cet article) Jack (Agadir 1951) et Evelyne (Agadir 1955 ) vivent à Jérusalem.
Nous sommes venus en Israël dans notre enfance et avons fait nos études ici. Mon frère et moi avons servi comme officiers dans des unités de combat des Forces de défense israéliennes et avons pris une part active aux guerres d'Israël (la guerre d'usure, la guerre du Yom Kippour, la guerre du Liban).
Sidney (zoologiste et muséologue) est le directeur du Musée d'histoire naturelle de Jérusalem, ses enfants sont Keren (Jérusalem 1992) et David (Jérusalem 1994). Jack a été affecté à des missions à l'étranger et a travaillé à l'Agence juive. Ses enfants sont Daniel (Jérusalem 1985) et Roni (Jérusalem 1989).
Pendant de nombreux siècles, en Espagne et au Maroc, la famille Corcos est restée fidèle à sa religion et à la valeur morale de la famille et la saga se poursuit aujourd'hui dans l'Israël moderne.
Publié dans JOURNAL DE GÉNÉALOGIE JUIVE 'Sharsheret Hadorot', Vol 14, No.2 hiver 2000
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- Art volé, disparu et trouvé
- Ikrimah ibn Aji Jahl
Partie II
L'histoire des vrais nobles souverains chérifiens

Saadi , (2ème dyn. saadienne) Homé Ebn Abdallah, ( Sharif Sidi Muhammad III ibn Abdallah al-Aji ), Sultan du Maroc. (voir : Partie III & /IV)
ce portrait a été réalisé par :
Colonel Maurice Bagenal St.Leger Keatinge, 1785 et reproduit dans : Voyages à travers la France et l'Espagne au Maroc comprenant un récit de la résidence de l'auteur dans cet empire. Avec un compte rendu de l'ambassade britannique auprès de la Cour du Maroc sous feu George Payne, Esq. Consul général, Londres, 1817.continue depuis 1985 avec :
Notre persécution politique en Suisse
Ce message est spécialement destiné à atteindre tous les citoyens marocains ainsi que l'ensemble du monde arabe, y compris La Mecque et Médine afin que vous puissiez découvrir avec nous la véritable histoire du descendant appartenant auNoble lignée chérifienne
qui sont les seuls porteurs de la parole « secrète »al-Aji

Audience publique du chérif Sidi Muhammad ben Abderrahman IV, à la ville de Fès le 23 novembre 1868 , recevant la délégation britannique de Tanger, représentée par Sir John Drummond-Hay et accompagnée de son état-major et de sa famille. Avec l'aimable autorisation de M. Robert Drummond-Hay, Londres. (voir partie IV)
L'initiative qui a conduit à cette récente recherche était un complot en cours depuis 21 ans qui a été fomenté directement ou indirectement par le Conseil fédéral « gouvernement suisse » contre moi-même, nos enfants et notre entreprise. Je suis vraiment devenu curieux et je voulais savoir pourquoi quelqu'un comme moi pouvait se retrouver dans un drame politique aussi destructeur. J'ai d'abord découvert que la Suisse s'intéressait surtout à l'analyse de la richesse chérifienne depuis le 17e siècle. En fait, depuis la fin du 17e jusqu'au début du 20e siècle, il y avait sans aucun doute une élite suisse continue de marchands bien informés, de mercenaires militaires et de personnel militaire stationnés au Maroc mais soigneusement cachés derrière des puissances étrangères comme : la Grande-Bretagne / France / Espagne & Italie et ceci au moins jusqu'au début du 20ème siècle. Plus loin,
En 1901 le Conseil Fédéral « gouvernement Suisse » demanda à M. Fischer, de Marseille, de se rendre au Maroc et d'établir pour eux secrètement, un rapport commercial politique ; publié,1905. Aux pages 6-7, il mentionne; pour les exploitations considérables des mines - bien sûr, il y aura d'abord des capitaux français et britanniques disponibles. A la page 5, il mentionne l'existence d'un « Thron-prätendent, Sidi Mohammad » ; ainsi que dans : Prof. DR Pennell ; Le Maroc depuis 1830, p. 128-129.
Le lecteur doit être conscient que le Maroc est en effet un pays très riche et que des auteurs comme M. James Richardson ; Voyages au Maroc, 1859 avait déjà mentionné dans son livre l'existence de riches mines de Fer, d'Argent, d'Or, de Plomb, de Cuivre, d'Antimon et de Phosphates et remarquait : Lui, Sultan, ne veut pas tenter la cupidité des Européens, en leur montrant les ressources de l'empire. Ils sont à la recherche de mines de fer et d'argent. Il est obligé d'interdire ces errances géologiques. Plus loin, 1860, découverte de trésors terrestres à Tétouan.
Décembre 1863 arrivée à Tanger de sir Moses Montefiore, beau-frère de NM Rothschild, GB. Il a affirmé être venu au Maroc pour que le sultan impose de meilleures conditions à ses frères juifs. Lui-même avait des neveux et des cousins à Essaouira. Par exemple : Fam. Sebag & Fam. Guédalla. Mais M. Montefiore parcourait aussi la campagne afin de fonder, pour leur cause, deux groupes juifs. Le premier groupe, (majoritairement d'origine judéo-berbère), devait être envoyé s'installer en Palestine, travailler les terres et lutter pour la création du futur État d'Israël. Le deuxième groupe, l'élite, devait être filtré à travers toute l'Europe, les États-Unis, l'Australie, l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Brésil etc. etc. C'est ainsi qu'ils ont pu rassembler ces organisations les plus puissantes comme : Int. Congrès sioniste, Congrès juif mondial (WJC), ONU, Banque mondiale, OMC, IWF, WEF, etc. Au début, une partie était financée par la richesse provenant des Sharifian al-Aji. Plus tard, une partie a été financée par les revenus pétroliers provenant du monde arabe. Le reste est accumulé grâce aux intérêts dus par les pays qui, à un moment donné, ont contracté un emprunt auprès de cette institution financière, sans se rendre compte qu'ils n'auront jamais la possibilité de le rembourser. Voir: Sir Moses Montefiore's Dream - bienfaiteur d'Israël; Montefiore parle de sa bague gravée. L'inscription hébraïque dit : Le reste est accumulé grâce aux intérêts dus par les pays qui, à un moment donné, ont contracté un emprunt auprès de cette institution financière, sans se rendre compte qu'ils n'auront jamais la possibilité de le rembourser. Voir: Sir Moses Montefiore's Dream - bienfaiteur d'Israël; Montefiore parle de sa bague gravée. L'inscription hébraïque dit : Le reste est accumulé grâce aux intérêts dus par les pays qui, à un moment donné, ont contracté un emprunt auprès de cette institution financière, sans se rendre compte qu'ils n'auront jamais la possibilité de le rembourser. Voir: Sir Moses Montefiore's Dream - bienfaiteur d'Israël; Montefiore parle de sa bague gravée. L'inscription hébraïque dit :
"Possesseur de tout"
A partir de 1906, la Suisse avait la main sur toutes les affaires marocaines importantes. Le Tribunal fédéral de Lausanne devait décider de l'avenir de la Banque d'Etat Marocaine. Et l'organisation de la police locale est confiée à un Suisse – un inspecteur général – qui est également choisi par le Conseil fédéral. Mais tout s'est toujours passé en accord avec la France et l'Espagne.
La Grande-Bretagne contrôlait le Maroc grâce à un prêt accordé que le souverain chérifien avait reçu afin de régler une demande de guerre de réparations espagnole / britannique et, en même temps, avait libéré Tétouan de l'occupation espagnole. Cette dette espagnole a été transférée à la Grande-Bretagne et, dans une série de manœuvres financières compliquées, des obligations ont été émises à Londres, soutenues par le gouvernement britannique. Jusqu'à aujourd'hui le Maroc n'est jamais sorti de ce piège. Voir : TA, mars 07 ; Le Maroc recherche un prêt d'un montant de 654 M€.
En 1873 , Si Mohamed Tazi , descendant d'une tribu juive de Taza et Ba Ahmed ben Moussa , à la fois pro britannique et pro français, ainsi que les Suisses, ont aidé à préparer la route pour la future prise de contrôle française. Le 12 mai 1912 marque le début du protectorat français. Réf : Tazi voir : http://www.douane.gov.ma/Histoire_douane/REGIMES4.htm
Pendant deux ans, j'ai consulté de nombreux livres anciens, des archives diplomatiques, des documents privés, des historiens, etc. et j'ai découvert que
l'histoire de mes ancêtres doit être réécrite.À ce jour, j'ai trouvé notre titre sur les monuments construits par :
Sharif Ismail Laalaj, (Laalaj: racine du mot) 1634-1727
Sharif Abdallah ben Ismail al-Aji 1678-1757
Sharif Sidi Muhammad III ben
Abdallah ben Ismail al-Aji 1709-1790
Sur le sceau de mon arrière-grand-père, ses documents, sa correspondance et dans ses dernières volontés :
Peinture de E. Delacroix, 1845. Sharif Haj Abderrahman ben Muhammad ben Abdallah ben Ismail al-Aji entouré de sa garde et de ses principaux officiers sur le point de quitter son palais de Meknès, le 23 mars 1832 . (voir partie IV)
Avec l'aimable autorisation du Musée des Augustins, Toulouse
Pour une explication sur la différence de nom, voir :
Sharif Haj Abderrahman ben Muhammad
ben Abdallah ben Ismail al-Aji ca. 1778 ou 1789 – 1859 -
connu de vous depuis 1860 comme :
Alaji Abderrahman ben Mohammad ben ... ou
Alaoui Abderrahman ben Mohammad ben ... al-Aji, un Sharif
Pour réf. voir : www.douane.gov.ma/Histoire_douane/GLOSSAIRE.htm
Abderrahman a eu plusieurs fils dont je peux citer :
(Portrait : voir Partie IV)
Sharif Sidi Muhammad IV ben
Abderrahman ben Muhammad ben
Abdallah ben Ismail al-Aji ca. 1803 – 1873 -???
à
mon père – à moi – mes frères et cousins proches .
Par Horace Vernet. Les Français ont chassé un chef de la résistance, Abd al-Qadir, au Maroc, et le sultan a apporté son soutien public à ce héros islamique. La guerre éclate entre la France et le Maroc en août 1844. A la frontière algérienne, à Wadi Isly près d'Oujda, 30'000 hommes conduits par Sidi Mohammad ben Abderrahman, le fils du sultan, sont mis en déroute par 11'000 soldats français. Les contingents de Cherarda jaysh ont éclaté sous le feu, pillant le camp marocain dans leur fuite. Cf. Pennel; Le Maroc depuis 1830 p. 49.
En raison des manipulations occidentales continues envers ma famille et le royaume, nous avons dû nous cacher vers la fin du 19ème siècle pour sécuriser et garantir la survie des quelques membres restants de la famille.
Livres sur l'histoire marocaine
La plupart des historiens – sinon tous – sont des parents d'anciennes familles de marchands sionistes = appelés : « Tajer Assoltane » d'Essaouira ou d'autres villes du Maroc qui travaillaient pour ma famille et le royaume à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Ces Tajer Assoltane recevaient chaque année de grosses sommes d'argent du trésor du sultan - sans intérêts et sans risque personnel pour le marchand.
Ils se sont également vu offrir une maison, un magasin et des installations de stockage à faible loyer par le sultan et ont pu importer et exporter des marchandises à un taux d'imposition favorable. Ils ont également été exclus du paiement d'une taxe appelée « jizya ». Ces marchands n'avaient qu'à aller acheter ce dont le pays avait besoin ainsi que des marchandises pour commercer avec les Européens.
Au lieu de cela, le "Tajer Assoltane" a immédiatement saisi la confiance des sultans pour créer une énorme richesse pour eux-mêmes et a rapidement mis en place tout un mécanisme commercial en commençant par une banque empruntant le capital commercial nécessaire à leur propre espèce. Et une fois leurs marchands revenus avec la marchandise ils devaient payer des intérêts sur la somme empruntée + une commission au Tajer Assoltane.
Le même Tajer Assoltane reçut plus tard une autre commission du sultan en faisant son compte avec lui. Et une fois que le sultan a demandé au Tajer Assoltane de vendre certains biens en Europe - la même tactique a été répétée avec une différence - cet argent est resté en Europe. Au Maroc, ils n'ont apporté que la somme d'argent dont ils avaient besoin pour garder la confiance du Sultan et pour leurs besoins quotidiens .
Dans le même temps, certains de ces Tajer Assoltane ont été nommés Consuls par des puissances étrangères afin de mieux représenter les intérêts étrangers au sein du Sultanat. Désormais, les Tajer Assoltane sont devenus des protégés étrangers !!! Il est clair que dans de telles circonstances, ces Tajer Assoltane n'avaient en vue que leurs intérêts futurs et ne protégeaient certainement pas les intérêts du Sultanat.
À un moment donné, une autre forme de revenu a été créée, par exemple : chaque fois que quelqu'un prétendait qu'un Tajer Assoltane avait des «dettes» en dehors du Maroc, il était normal que ce pays européen réclame des réparations aux sultans. Cela a été fait principalement au moyen d'une présence / force militaire qui n'a laissé aux sultans d'autre choix que de payer.
A une certaine époque, la Grande-Bretagne, la France, l'Espagne, la Suisse et le Maroc ainsi que leurs historiens, ont dû intégrer la famille de leur fausse lignée monarque en utilisant le nom d'Abderrahman ben Hisham (un neveu) au lieu de : Sultan Haj Abderrahman ben Mohammad al-Aji, qui était le véritable souverain noble chérifien à l'époque, afin que le monde ne découvre jamais leur imposture. Pour cela, ils n'ont même pas hésité à falsifier la véritable orthographe, lecture et traduction de notre "nom".
Ils prétendent : al-Alj, al-Elj, al-Eldj, al-Eulj, al-Ulj, al-Ilj
bien que les sites internet du tourisme marocain mentionnent clairement :
"Laalaj" = al - Aji (voir partie III)
Ils vous enseignent cela pour une seule raison : 1. Pour vous induire en erreur. 2. Pour simuler la légitimité des descendants afin de gagner la légitimité de l'héritage Noble Sharifian al-Aji.
Voir par exemple :
Meknès : Construit par Sharif Ismail. Achèvement du célèbre
Bab al-Mansour Laalaj par son fils, Sharif
Abdallah ben Ismail al-Aji en 1732.
Bab al-Mansour Laalaj = al-Aji (voir partie III)
Essaouira (Mogador): Construit par
Sharif Sidi Muhammad III ben Abdallah al-Aji, 1764.
Il a dédié l'inscription dans le
nom des rois, Sidi Muhammad & Ahmad al-Aji.
Porte de la mer (voir partie III)
In 1764 Sharif Sidi Muhammad III engaged Théodore Cornut, a French architect on payroll to the British of Gibraltar! Therefore, Cornut was never a prisoner nor did he ever convert from Christianity to Islam in order to become Ahmed the Renegade - the so-called ! (see Part IV).
Fact is, the Sharif received him with all honours due to a great artist and entrusted him with the realization of the new city. Cornut, l'Avignonnais, worked three years on constructing the port and the Kasbah, its original plan being preserved at the Bibliothèque Nationale de France, Paris.
It seems that the second part of the construction (Medina etc.) was desined long after Cornut's departure. The Sharif not wishing to prolong their collaboration as he reproached the French to be to expensive and to have worked for the British enemy. Ref: Etymologie Essaouira.
Further: While continuing my research on my ancestors I came across some websites like:
First:
Various interviews made on Mr. Ahmed Rami. Further, we received from Mr. Rami his book
“Zuerst nach Casablanca”.
Dans une interview il parle aussi d'un secret bien gardé :
l'adoption de Hassan II par le roi Sidi Mohammed V etc.Ref : http://abbc.net/alaouites/hassan2/fils-de-glaoui.htm ; Hassan II est le fils de Glaoui ; Mohamed VI baptisé par un rabbin d'Israël ; les francs-maçons au Maroc & Moulay Hafid, 1867-1937.
Deuxième:
M. Rami et le professeur Pennell parlent tous deux d'un coup d'État qui a eu lieu au palais le 26 février 1961 contre le roi Sidi Mohammed V. Deux médecins suisses ont convaincu le roi Sidi Mohammed V d'entreprendre une correction mineure du nez qui pourrait être faite au sein du palais. Cela a été fait le 26.02.1961 par le Prof. Jean-Pierre Taillens, Lausanne & le Dr Raymond, Lausanne. (NZZ, 27.02.1961) Cf : Pr CR Pennell ; Le Maroc, de l'Empire à l'Indépendance ; page 166. Ahmed Rami ; Corruption et crime à la cour de Hassan. Hassan II a annoncé la mort de Sidi Mohammed et s'est immédiatement proclamé roi.Peu de temps après, les relations entre la Suisse et le Maroc se sont à nouveau améliorées, ce qui s'est brièvement détérioré une fois que les Français ont renvoyé le roi Sidi Mohammed d'exil. (1955 au 26 février 1961) . Voir non. 1.
Troisième:
Un autre site parle du baptême de Hassan II et de ses fils qui a eu lieu au palais à la demande d'un rabbin d'Israël. Cf : Abdelilah Bouasria ; Chercheur en politique, Wash. DC & Prof. Robert Assaraf, historien juif marocain, Paris. Voir non. 1.
Quatrième:
Un autre sujet sur le web est un cadeau. Une fille esclave qui a été donnée par El-Glaoui au roi Sidi Mohammed V. Selon l'histoire, le roi n'avait aucune idée que la fille qu'il venait de recevoir était déjà enceinte du futur Hassan II. En outre, il est mentionné que le vrai père de Hassan est El-Glaoui, un berbère du sud du Maroc et que la vraie mère de Hassan était d'origine juive berbère. De plus, El-Glaoui était un collaborateur français connu avec ses propres ambitions politiques. Cf : Dar El Glaoui : El Glaoui : Le pacha de Marrakech. Le magazine Time. lundi 5 septembre 1955 ; Révolte & Revenge & Time Magazine. lundi 20 mai 1957 ; Qui est le patron ?
Tout cela est arrivé à cause de :
Raison non. 1:
Revanche du sioniste marocain, les sages de Sion.
Voir dans James Richardson, Voyages au Maroc , 1859 ; p. 79 ;
Néanmoins, si les juifs de ce pays avaient le pouvoir, ils
asserviraient le musulman, et bien les châtieraient. Cette
dernière remarque, Coriante la prononça avec emphase, dénotant la
vengeance que ses compatriotes infligeraient à leurs
oppresseurs mahométans, qui les avaient tenus enchaînés pendant une série
de siècles.
Raison non. 2 :
L'« Ancienne Confédération », la République helvétique, le
« Conseil fédéral » de la Confédération suisse en relation avec les
descendants suisses-marocains ont leurs propres sionistes, francs-maçons, bâlois-
daigs, etc., avec leurs propres intérêts financiers incl. l'
exploitation d'un pays et de ses citoyens.
Au cours des 23 dernières années, j'ai remarqué que ces destructions, manipulations et jalousies perverses contre mon entreprise, moi-même et ma famille venaient principalement de Suisse, de : Genève, Bâle, Berne, Zurich et Thurgovie , en relation avec : Londres, Israël, New York et dernièrement le Maroc .
Par conséquent, en lisant le livre du professeur D. Schroeter, j'ai vérifié si je pouvais trouver certains de ces anciens noms de famille de marchands d'Essaouira et d'autres régions du Maroc en Suisse. A ma grande surprise la plupart de ces noms se retrouvent à Genève, à Londres, en Israël, à New York, etc. et certains font même partie de l'organisation sioniste, incl. en Suisse. Ci-dessous, quelques noms du Tajer Assoltane mentionnés par le Prof. D. Schroeter dans Marchands d'Essaouira, à la page 25, que j'ai trouvé en Suisse :
Abitbol, Amar et (aussi : Rabbi Amar, Israël), Benattar, Boujnah, Cohen, Coriat et (Essaouira, Mogador : 1859, Rabbi Coriat), Curtis, Darmon, De La Mar, Elmaleh, Grace, Israël, Levy, Loeb, Ohana, Pinto, Robertson, Sebag et (Sebag-Montefiore), Toby, Zagury etc. et en Israël les familles Afriat & Corcos etc. Pour des références sur le rabbin Coriat : James Richardson, Travels in Morocco, 1859, p. 79 ; sur Rabbi Amar : www.abbc.net/alaouites/hassan2/fils-de-glaoui.htm ; sur le rabbin Afriat : www.econ-pol.unisi.it/~afriat/Memory.pdf ; et Sidney S. Corcos; « La famille Corcos : Espagne-Maroc-Jérusalem » , publié dans Journal of Jewish Genealogy, Sharsheret Hadorot, Vol. 14, n° 2, hiver 2000.
Jusqu'à aujourd'hui le Conseil Fédéral "gouvernement suisse" est pleinement conscient de ce problème mais m'a ordonné d'arrêter et refuse de répondre à toutes mes questions ainsi que le soi-disant roi du Maroc et son gouvernement.
Vous pouvez également lire : Dr Abdullah Mohammad Sindi ; Les instruments directs du contrôle occidental sur les Arabes : l'exemple brillant de la maison des Saoud sur : www.kanaanonline.org/readings/read7.pdf
Sionisten-Congress à Bâle (29.30. et 31. août 1897); Officielles Protocoll; Vienne, 1898. Verlag des Vereines "Erez Israël". Lord Edmond Rothschild, Londres & Jacob H. Schiff, NYC ont ordonné à Theodor Herzl, Autriche, d'organiser le congrès de Bâle. Réf: Histoire des événements, 1897
La 2e Légion Etrangère ou Légion Suisse par W. Gehri
Les rabbins marocains, contrairement à la plupart des rabbins ashkénazes, ont soutenu le premier congrès sioniste à Bâle. Réf : Les Refuges Oubliés ; Chronologie historique
MSS-Buchanan : 1858-1860 Madrid, Espagne ; Copies de lettres et etc. ; Univ. de Nottingham
États- Unis A Nat. Administration des archives et des dossiers. Microfilms
Rolf Ackermann, p. 5 - 6, mit Zitaten aus dem Tagebuch des deutschen Oberstlieutenant ad Adolphvon Conring (Berlin, 1880), dans : Marokko verstehen. Studienkreis für Tourismus eV, D-Starnberg, 1985.
Prof. Daniel Schroeter, Les Juifs d'Essaouira (Mogador) et le commerce du Sud marocain.
Traduction de l'anglais par Ahmed Miloud
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