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Mon nom est Palestine
18 mai 2022

Une guerre ignorée et un peuple oublié

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Un peuple oublié : le peuple palestinien

Faisons abstraction de l’œuvre accomplie par « l’Axe du bien » au Moyent-Orient qui a été récompensée par le jet de chaussures du journaliste Mountazer al-Zaïdi en direction du président états-unien, W.J. Bush, en criant : « c’est le baiser de l’adieu au nom du peuple irakien, espèce de chien ! » Passons sous silence la Syrie face à l’internationale des brigades « islamistes », appuyée par l’OTAN et dont les actes sont révolutionnaires dans tout pays du tiers-monde quand cela arrange l’impérialisme occidental mais terroristes en Occident.

Mais que faire du peuple palestinien et des mille et une résolutions de l’ONU concernant son droit à l’existence dans un État souverain ?

Certains États arabes ont répondu à cette question en signant des accords politiques, économiques et militaires avec la force sioniste qui occupe la Palestine. C’est la fameuse politique de normalisation. Traduction : réduire la question palestinienne à un simple problème humanitaire. Mais ces États ne font que suivre le chemin indiqué par le maître : l’impérialisme occidental avec comme chef suprême, les États-unis. À n’en pas douter, toute position politique venant de l’ONU concernant le peuple palestinien a et aura pour destinée de faire grossir les archives où sont déjà entassées les mille et une résolutions.

Pour appuyer l’énoncé ci-dessus, deux discours, dont l’auteur est le champion du droit international et de l’universalisme, suffisent. Je veux nommer le chef de l’État français, E. Macron.

Le premier prononcé au nom du président par le Premier ministre J. Castex, le 25 février 2022 au 36ème dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France3.

Le second tenu par le président lui-même à Toulouse le 20 mars 2022 aux côté de Isaac Herzog4, président de l’État d’Israël pour commémorer les dix ans des attentats de Toulouse et Montauban.

Introduction du premier discours : « l’agression militaire déclenchée cette nuit par la Russie contre l’Ukraine constitue un acte de guerre, une infraction manifeste à toutes les régles du droit international… »[3] Mais concernant les infractions israéliennes aux règles du droit ? Silence !

Et ce silence est appuyé par le propos suivant : «… C’est un combat existenciel pour ce que nous sommes, parce que l’antisémitisme et l’antisionisme sont les ennemis de la République »[4].

Propos aberrant parce que cela revient à confondre une religion, le judaïsme et une idéologie politique, le sionisme5. Une confusion utile puisqu’elle sert à légitimer, entre autres, l’interdiction de collectifs de solidarité avec le peuple palestinien.

Dans son premier discours, il souligne son attachement « à Jérusalem. Jérusalem est la capitale éternelle du peuple juif. Je n’ ai cessé de le dire »[3]. Un attachement en contradiction avec ses  propres engagements de 2018 où il déclare que « le statut de Jérusalem ne pourra être déterminé qu’entre les parties, dans un cadre négocié sous l’égide de la communauté internationale »6.

Au risque de se noyer dans le flot de ses propres paroles, E. Macron assène des contre vérités puisqu’il n’y a pas, selon le droit international, de peuple juif … ni de peuple chrétien… ni de peuple musulman ! Quant à Jérusalem, en tant que capitale, laissons au droit international le soin de trancher. Sans oublier qu’il y a un peuple qui a son mot à dire. Le peuple palestinien ! Et c’est ce qu’il a fait et continue à faire à travers sa résistance…

Et le président français d’ajouter : « Comment oser parler d’apartheid dans un État où les citoyens arabes sont représentés au gouvernement… »[3]. Certes, mais le président semble ignorer que les deux millions d’arabes israéliens font partie du peuple palestinien constitué d’une dizaine de millions répartie entre la Cisjordanie où la force occupante exerce un apartheid, Gaza, une prison à ciel ouvert avec comme geolier Israël et les réfugiés. Ces derniers attendent toujours que la Résolution 194 (11/12/1948) de l’ONU soit imposée à l’État « démocratique » israélien par les tenants de la « théorie » de la responsabilité de protéger. Et un retour dans l’histoire permet de découvrir que « les palestiniens, [sont] victimes de l’histoire religieuse et raciste violente de l’Europe qui a enfanté l’État d’Israël »7. Une créature née dans les laboratoires de la diplomatie8.

Enfin, pour conclure, dans les deux discours, le président français n’a pas prononçé les mots Palestine, palestinien. Si ce n’est pour dire : « interdiction du collectif palestine vaincra »[4].

Oublié par les tenants de la dite « théorie » et leurs vassaux, un peuple qui, chaque jour, à travers sa résistance, rappelle son existence et son droit à la souveraineté sur sa terre, la Palestine.

Lire l'article en entier ici :

 

Une guerre ignorée et un peuple oublié

" ... Cette sorte de jeu de miroirs se réfléchissant mutuellement produit un formidable effet de clôture, d'enfermement mental ". La théorie du Droit d'ingérence Les vagues successives dans les médias de commentaires et d'analyses sur la guerre en Ukraine dont les auteurs sont des personnes sérieuses, certains en apparence seulement, remet à l'ordre du jour une citation d'Antonin Arthaud : " la réalité ne pardonne pas une seule erreur à la théorie ".

https://reseauinternational.net



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  • Essayer de comprendre les événements mondiaux.Participer à lever le voile sur certaines zones d'ombre qui rendent le monde pourri.Réponse aux détracteurs de l'Islam par des arguments inattaquables. Enfin, rechercher la vérité là où les menteurs la cachent.
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