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Mon nom est Palestine
6 octobre 2021

"Le Genou d'Ahed", le film qui a porté un coup de poing à la figure d'Israël

« Le Genou d’Ahed », Prix du Jury à Cannes, film qui a porté un coup de poing envoyé à la figure d’Israël

Mon grain de sel

L’histoire de la petite palestinienne Ahed Tamimi tenant tête à des soldats israéliens venus pour entrer de force dans sa maison a fait le tour du monde. La gifle qu’elle a donnée à un de ces soldats restera dans les annales comme symbole de la résistance palestinienne contre l’occupant sioniste. Un film réalisé par le cinéaste israélien Nadav Lapid été consacré à cette histoire qui a reçu le Grand Prix du Jury du festival de Cannes 2021.

Synopsis :

Y., cinéaste israélien, arrive dans un village reculé au bout du désert pour la projection de l’un de ses films. Il y rencontre Yahalom, une fonctionnaire du ministère de la culture, et se jette désespérément dans deux combats perdus : l’un contre la mort de la liberté dans son pays, l’autre contre la mort de sa mère.

A voir (ou revoir) le geste historique d’Ahed Tamimi :

A l’âge de 17 ans, Ahed Tamimi a été emprisonnée pour une durée de 9 mois, pour son activisme contre l’armée israélienne. Voir vidéo :

Regardez « Le Genou d’Ahed », Prix du Jury à Cannes, est un coup de poing envoyé à la figure d’Israël » sur YouTube

Lire aussi « « Le genou d’Ahed », Israël rongé jusqu’à l’os » :

Dans un désert pierreux de terre brûlée, un homme grisonnant, jean et blouson de cuir noir, casque sur les oreilles, danse sur une version soul de Be my baby, le célèbre tube écrit par Lenny Kravitz en 1992 pour Vanessa Paradis. Puis il plonge tout habillé dans une étendue d’eau, surprenante comme un mirage dans ce paysage aride, conséquence du dérèglement climatique, alors que plus loin les poivrons pourrissent avant d’être récoltés. C’est l’un des rares moments de quiétude du nouveau film de Nadav Lapid, œuvre de rupture s’il en est. Il met en effet en scène la déchirure d’un artiste d’avec son pays, Israël, qui mène une politique qui le révulse. Déjà remarqué avec L’Institutrice  et Synonymes, le réalisateur du Genou d’Ahed vit depuis le tournage du film à l’étranger, en l’occurrence à Paris, comme de nombreux intellectuels et cinéastes israéliens qui ne supportent plus ce qu’Israël fait subir aux Palestiniens. Et par contrecoup, comme par un effet de miroir maléfique, à eux-mêmes.

UNE BALLE DANS LE GENOU

Le genou du titre c’est celui d’Ahed Tamimi. La vidéo de cette adolescente palestinienne de 16 ans vivant dans les territoires occupés giflant un soldat israélien qui voulait entrer de force dans sa maison avait fait le tour du monde en 2018. Son cousin Mohamed venait alors de se prendre une balle en plein visage. Ahed Tamimi a été emprisonnée pendant neuf mois, mais un député israélien avait critiqué la « mollesse » de la réaction israélienne, affirmant sur Twitter que les soldats auraient dû lui tirer une balle dans le genou pour la briser. En partant de ce message sinistre, Y. (Avshalom Pollack), la quarantaine désabusée, sans doute un double de Lapid, travaille à un projet de film sur l’histoire d’Ahed Tamimi. Casting, difficultés de monter une telle production dans le contexte israélien, les choses semblent avancer mollement, tandis qu’il s’inquiète pour sa mère souffrant d’un cancer.

Regardez « Le Genou d’Ahed (2020) – Bande annonce HD VOST » sur YouTube:

Suite de l’article ici :

https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/le-genou-d-ahed-israel-ronge-jusqu-a-l-os,5047

Ahmed Miloud

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  • Essayer de comprendre les événements mondiaux.Participer à lever le voile sur certaines zones d'ombre qui rendent le monde pourri.Réponse aux détracteurs de l'Islam par des arguments inattaquables. Enfin, rechercher la vérité là où les menteurs la cachent.
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