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Mon nom est Palestine
5 juin 2021

Guerres sans fin contre les Palestiniens


Après onze jours de conflit qui ont fait 230 morts palestiniens et 12 morts israéliens, Israël et le Hamas ont conclu un cessez-le-feu sans conditions préalables. L’arrêt des hostilités n’a pas apaisé les tensions à Jérusalem-Est et en Cisjordanie, pas plus qu’il ne règle les questions de fond. À défaut de disposer d’un État viable et de ne plus subir la colonisation, les Palestiniens continueront de se battre pour leurs droits.


En Palestine, l’histoire se répète. Régulièrement, inexorablement, impitoyablement. Et c’est toujours la même tragédie ; une tragédie que l’on pouvait anticiper, tant les données sur le terrain sont aveuglantes, mais qui continue à surprendre ceux qui prennent le silence des médias pour l’acquiescement des victimes. Chaque fois, la crise épouse des contours particuliers et emprunte des chemins inédits, mais elle se résume à une vérité limpide : la persistance depuis des décennies de l’occupation israélienne, du déni des droits fondamentaux du peuple palestinien et de la volonté de le chasser de ses terres.

Il y a très longtemps, au lendemain de la guerre de juin 1967, le général de Gaulle avait cerné ce qui allait advenir : « Israël organise, sur les territoires qu’il a pris, l’occupation, qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions ; et il s’y manifeste contre lui une résistance, qu’à son tour il qualifie de terrorisme. » De même, il déclara à l’occasion du détournement d’un avion israélien, en 1969, que l’on ne pouvait mettre sur le même plan l’action d’un groupe clandestin, le Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), qualifié à l’époque de terroriste, et les « représailles » d’un État comme Israël, qui, en 1968, avait détruit la flotte civile aérienne libanaise sur l’aéroport de Beyrouth. Il imposa dès lors un embargo total sur les ventes d’armes à Tel-Aviv. Autre époque, autre vision.

Le chapitre le plus récent de cette catastrophe toujours recommencée s’est donc ouvert à Jérusalem. Les éléments en sont connus : la répression brutale de jeunes Palestiniens chassés des espaces publics de la porte de Damas et de l’esplanade des Mosquées, où ils célébraient chaque soir la rupture du jeûne du ramadan — bilan : plus de trois cents blessés ; l’invasion de cette même esplanade par la police israélienne, qui n’a hésité ni à lancer des gaz lacrymogènes sur les fidèles ni à tirer des balles prétendument en caoutchouc ; l’expulsion programmée de familles entières du quartier (...)

Article à lire ici :

https://www.monde-diplomatique.fr/2021/06/GRESH/63207

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  • Essayer de comprendre les événements mondiaux.Participer à lever le voile sur certaines zones d'ombre qui rendent le monde pourri.Réponse aux détracteurs de l'Islam par des arguments inattaquables. Enfin, rechercher la vérité là où les menteurs la cachent.
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